Non classé

Insuffisance cardiaque
0

Ces recommandations ont été publiées en juin 2013 [1].
Les recommandations de la Société européenne de cardiologie sont récentes elles aussi (septembre 2012). Nous ne passerons pas ici en revue l’ensemble du texte américain, mais apporterons des informations ne faisant pas partie des recommandations européennes, qui en sont différentes…
Environ 5 millions d’Américains ont une insuffisance cardiaque, 670 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Les Américains âgés d’au moins 40 ans ont une probabilité de 20 % d’avoir de l’insuffisance cardiaque au cours de leur vie. Extrapolé à la France, cela représente 1 million d’insuffisants cardiaques, 140 000 nouveaux cas chaque année.
Un nouveau terme – “traitement médical selon les recommandations” – est utilisé pour indiquer un
traitement optimal.

Passerelles
0

L’œdème maculaire (OM), qu’il soit d’origine inflammatoire, post occlusion veineuse ou diabétique, est soumis à des variations spontanées, à la fois sur le nycthémère, et à moyen terme. Le mécanisme de ces fluctuations, bien qu’imparfaitement élucidé, peut en partie s’expliquer par les modifications de différents facteurs : hormonaux, pressionnels, métaboliques, positionnels.
La conséquence pratique est que toute interprétation de l’efficacité d’une thérapeutique sur l’œdème doit être prudente et doit prendre en compte cette fluctuation spontanée, notamment du fait qu’elle peut s’accompagner de modifications visuelles, lesquelles entrent en compte dans les décisions de retraitement.

Cardiologie interventionnelle
0

L’étude ACCOAST (A Comparison of prasugrel at the time of percutaneous Coronary intervention Or as pretreatment At the time of diagnosis in patients with non-ST-elevation myocardial infarction), conduite par le groupe académique indépendant ACTION (www.action-coeur.org) basé à l’Institut de Cardiologie au sein du Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, a testé l’hypothèse du prétraitement par le prasugrel dans le SCA ST- à haut risque. Les résultats ont été présentés en Hotlines de l’ESC 2013 et publiés dans le New England Journal of Medicine du 12 septembre [1].

Éditorial
0

Les chutes représentent un véritable défi pour les professionnels de santé. Chez les sujets âgés, si elles peuvent mettre directement en jeu le pronostic vital lorsqu’elles entraînent des complications traumatiques graves, leurs conséquences sont en fait souvent plus insidieuses, et les chutes peuvent entraîner des pertes d’autonomie qui vont bouleverser la qualité de vie des patients.

Divers
0

Les chutes de la personne âgée sont un enjeu de santé publique. Elles sont responsables de 12 000 décès par an en France et peuvent entraîner une perte d’autonomie nécessitant une entrée en institution qui peut atteindre 40 % des cas. Un séjour prolongé au sol, défini par une durée supérieure à une heure est un facteur de gravité.
Un syndrome post-chute doit être recherché systématiquement. Il s’agit d’une urgence gériatrique car tout retard dans son diagnostic et sa prise en charge peut entraîner une cascade pathologique souvent dramatique pour la personne âgée. L’objectif de cet article est de rappeler les éléments de l’examen clinique à rechercher chez un patient âgé ayant chuté.

Billet du mois
2

Le diabète de type 2 est une maladie complexe. En 2013, cette maladie continue de soulever de nombreuses questions sur les modalités optimales de sa prise en charge, et cela, malgré la publication de plusieurs recommandations chaque année dont la synthèse, à première vue, paraît claire pour le praticien : il faut diminuer la glycémie et le niveau de preuve du bénéfice de cette attitude est élevé.

Divers
0

La possibilité de trouver des causes cardiovasculaires de chutes doit être envisagée chez tous les patients âgés faisant des chutes répétées, surtout en l’absence de trouble de la marche et de l’équilibre.
Les causes cardiovasculaires de chutes comprennent les cardiopathies structurales – principalement représentées par les obstacles à l’éjection du ventricule gauche – mais aussi les médicaments utilisés pour le traitement de l’insuffisance cardiaque, de l’infarctus du myocarde ou de l’embolie pulmonaire. Les cardiopathies rythmiques (notamment la fibrillation atriale) peuvent être responsables d’une baisse du débit sanguin cérébral et de chutes. L’hypotension orthostatique est une cause très fréquente chez les personnes âgées. L’hypotension postprandiale est une entité distincte qui peut être trouvée chez 1/3 des sujets âgés en bonne santé, mais qui est plus fréquente chez les sujets âgés fragiles et lorsqu’il existe une dysautonomie. Les syncopes réflexes ou médiées par le système nerveux représentent un groupe hétérogène de situations parmi lesquelles figurent le malaise vagal, les syncopes situationnelles et le syndrome du sinus carotidien (HSC).

Divers
0

La chute est un syndrome gériatrique très fréquent puisqu’il est estimé que, après 80 ans, plus de la moitié des sujets font au moins une chute par an. Lors d’une indication à une anticoagulation, le clinicien est souvent confronté à la peur du risque hémorragique chez les patients chuteurs.
Il convient de mesurer le plus objectivement possible la balance du bénéfice attendu par de telles molécules par rapport à ce risque. Il est également primordial d’adopter une prise en charge adaptée du patient qui chute et qui est anticoagulé : suppression des facteurs prédisposants à la chute, éducation thérapeutique et surveillance étroite des INR (International Normalized Ratio).

1 45 46 47 48 49 204