L’échocardiographie est l’examen de première intention dans la cardiomyopathie dilatée. Elle permet une mesure fiable, semi-automatique, des dimensions des cavités et donc un suivi du remodelage et de son éventuelle inversion sous traitement. Une régurgitation mitrale doit être recherchée ; elle est considérée comme sévère et justifiant un traitement quand la surface de l’orifice régurgitant est supérieure à 20 mm2. L’échocardiographie peut également aider au diagnostic étiologique et retrouver par exemple une cardiomyopathie conductive, un ventricule gauche non compacté, une tachycardiomyopathie.
Enfin, elle permet de dépister les ascendants au premier degré d’un patient porteur d’une cardiomyopathie dilatée.