Divers

Dermatologie
0

La sarcoïdose est une granulomatose systémique d’étiologie encore inconnue qui touche en premier le poumon (90 %) et la peau (30 %). Le granulome sarcoïdien est composé d’un follicule central de cellules épithélioïdes dérivées des monocytes/macrophages avec en périphérie des cellules T qui contribuent à l’activité du granulome. Les lésions cutanées comportant du granulome sont infiltrées, de couleur jaune ocre à violet foncé, touchent souvent le visage, et ont un aspect lupoïde (granulations jaunâtres, couleur “gelée de pomme”) à la vitropression.
Deux entités sont à connaître spécifiquement : 1) le lupus pernio qui touche le nez, les oreilles et les extrémités des doigts et dont le granulome peut détruire le cartilage et l’os sous-jacent ; 2) l’érythème noueux sarcoïdosique (appelé syndrome de Löfgren lorsqu’il s’accompagne d’adénopathies hilaires non compressives) qui est une hypodermite septale sans granulome d’évolution aiguë et spontanément régressive dans la majorité des cas. Le traitement des lésions granulomateuses comporte en première intention les corticoïdes locaux (en topique ou intralésionnel), le plaquenil et la corticothérapie orale.

Divers
0

Le syndrome d’apnées du sommeil
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est une pathologie relativement fréquente, retrouvée dans 5 % de la population générale et 18 % après 50 ans. Le SAS correspond à des épisodes de collapsus du pharynx, complets ou incomplets, survenant de manière répétée au cours du sommeil (fig. 1)

Le tableau clinique associe principalement quatre symptômes principaux : des symptômes nocturnes avec éveils fréquents associés ou non à une nycturie, des ronflements importants et des symptômes diurnes à type d’asthénie matinale avec ou sans céphalées et d’hypersomnolence. Des échelles subjectives de somnolence existent pour aider le clinicien à quantifier la sévérité de la somnolence diurne. La plus répandue est l’échelle de somnolence d’Epworth.

Divers
0

La grande prématurité s’accompagne de séquelles respiratoires à moyen et long terme. Il s’agit de symptômes sifflants, pseudo-asthmatiques, de toux chronique, d’altérations fonctionnelles respiratoires à type d’obstruction des voies aériennes, et de limitation de l’aptitude physique aérobie à l’exercice.
Ces séquelles sont d’autant plus fréquentes et plus marquées que la grande prématurité s’est compliquée de dysplasie bronchopulmonaire.
L’amélioration de la prise en charge néonatale ne semble pas modifier de façon importante le devenir à moyen terme des grands prématurés, faisant supposer un rôle direct de la prématurité dans ces séquelles.
La réalisation d’épreuves fonctionnelles respiratoires est essentielle pour le suivi et la prise en charge thérapeutique de ces enfants.

Divers
0

La perception de corps flottants est un motif de consultation très fréquent en ophtalmologie. L’étiologie la plus fréquente après 50 ans est le décollement postérieur du vitré.
La disparition des symptômes en quelques semaines à quelques mois est la règle, cependant, dans de rares cas, les opacités peuvent persister et devenir obsédantes pour le patient. Le retentissement psychologique est parfois tel que les patients multiplient les consultations, doutant de la bénignité de l’affection et ne pouvant accepter l’absence de possibilité thérapeutique.
Il est utile d’évoquer avec le patient les différents traitements possibles, avec au premier plan la vitrectomie. Les complications potentielles de la vitrectomie (cataracte, décollement de rétine, endophtalmie) en font, dans la plupart des cas, reculer l’indication.
Les quelques études publiées montrent que la vitrectomie entraîne un taux de satisfaction très élevé chez plus de 90 % des patients opérés. L’écoute et la rassurance du patient restent essentielles dans la prise en charge.

Divers
0

Rhumatisme à pyrophosphate de calcium

Les années précédentes, la part belle avait été faite à la goutte. Cette année, c’est la “chondrocalcinose” qui est à l’honneur. Plus exactement, les manifestations ostéo-articulaires associées aux dépôts de cristaux de pyrophosphate de calcium (PPC). Le mot “dihydraté” disparaît dans la nouvelle terminologie proposée par le groupe de travail de l’EULAR [1, 2].

Divers
0

Un anticorps antiphospholipide (APL) peut être de deux natures différentes :
– soit un anticorps dirigé contre les phospholipides membranaires de type anticoagulant circulant lupique (synonyme de lupus anticoagulant) ou un anticorps anticardiolipine,
– soit un anticorps dirigé contre leurs cofacteurs protéiques : anticorps anti-Beta2GP1.

Divers
0

Seuls quelques éléments cliniques et thérapeutiques des formes de lupus à expression cutanée prédominante : lupus chronique et lupus subaigu, seront abordés dans ce chapitre.

Divers
0

Les anticorps antinucléaires (AAN) constituent un groupe hétérogène d’anticorps réagissant avec divers complexes de la cellule : noyau, cytoplasme et membranes. Leur recherche a un intérêt majeur dans le diagnostic du lupus systémique (LES).

Revues générales
0

L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est devenue dans les pays ayant accès au traitement antirétroviral hautement efficace disponible au milieu des années 90, une maladie chronique. C’est ainsi que la morbi-mortalité de ces patients a diminué de façon spectaculaire dans les pays industrialisés. Parallèlement, des complications cardiométaboliques secondaires au traitement antirétroviral sont apparues, pouvant accélérer l’athérosclérose et favoriser les événements coronaires aigus (infarctus du myocarde). Nous sommes passés de complications cardiovasculaires liées à l’état d’immunodépression (myocardite, péricardite) à des complications liées aux troubles cardiométaboliques secondaires à ce même traitement antirétroviral. Les causes cardiovasculaires sont devenues la 3e cause de décès parmi les patients infectés par le VIH et traités.