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À propos des recommandations de la Haute Autorité de santé sur le diabète de type 2 : ça y est, la voilà !

C’était devenu une antienne. Chaque fois que l’on demandait quand allaient paraître les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le diabète de type 2 (DT2), la réponse était immanquablement “prochainement”. Et cela depuis des années, exactement depuis 2019, date de saisine de la HAS pour proposer de nouvelles recommandations sur le DT2, les précédentes datant de 2013. Dans l’entretemps, la façon d’aborder le diabète et son traitement a été profondément modifiée.

Dermatologie
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La découverte récente de l’efficacité du propranolol dans le traitement des hémangiomes infantiles a révolutionné leur prise en charge. Malgré l’absence d’AMM à ce jour, des indications consensuelles ont été définies : hémangiome avec risque vital potentiel, avec risque fonctionnel, avec ulcération douloureuse, associé à un syndrome PHACE, mais également lorsqu’il existe un risque important de séquelles esthétiques. La prescription de cette molécule s’inscrit dans le cadre réglementaire d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU).
Après bilan cardiologique préthérapeutique, l’initiation du traitement se fait en milieu spécialisé avec un monitorage tensionnel. La tolérance est globalement excellente.

Nutrition et diabétologie
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Le chrome trivalent (Cr III), élément trace, reconnu essentiel en nutrition humaine depuis 1996, est un potentialisateur de l’insuline. L’alimentation des pays industrialisés est pauvre en chrome trivalent et les apports recommandés (ANC = 60 µg/j) sont rarement atteints. De plus, une consommation importante de sucres d’absorption rapide, fréquente dans les régimes occidentaux, augmente l’élimination urinaire du chrome et aggrave les risques de déficits, exposant à un plus grand risque de maladies cardiovasculaires et de diabètes.
Les sujets vieillissant, et spécialement les femmes ménopausées, sont vulnérables aux conséquences métaboliques et fonctionnelles des déficits d’apport en chrome. Plusieurs des troubles associés à la ménopause (dyslipidémies, baisse de la sensibilité à l’insuline, syndrome métabolique) et leurs conséquences (obésité abdominale, incidence plus élevée de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose et de dépression) sont associés à un statut déficitaire en chrome. Le maintien d’apports en chrome correspondant aux ANC (60 µg/j) pourrait participer à la correction de ces troubles et de leurs conséquences.

Rhumatologie
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Les autoanticorps en médecine peuvent être regroupés en trois catégories : les anticorps des connectivites, les anticorps des vascularites et les anticorps d’organe. Les anticorps antinucléaires permettent le diagnostic du lupus et des syndromes apparentés (Syndrome de Goujerot-Sjögren, Sharp, sclérodermie…).
La technique de recherche comprend une phase de dépistage en immunofluorescence, idéalement sur cellules Hep2. Le syndrome des antiphospholipides est à suspecter en cas de thrombose sans facteur déclenchant d’autant plus que le patient est jeune. Les anticorps anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles permettent le diagnostic des vascularites touchant les vaisseaux de petit calibre. Leur absence n’exclut cependant pas le diagnostic.

Nutrition et diabétologie
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La prise en charge de l’œdème maculaire diabétique est en train de changer. L’arsenal thréapeutique inclut maintenant la classe des anti-VEGF. Ces molécules commencent à entrer dans notre pratique courante, alors que les premières publications des études de phase III commencent à apparaître.
Cependant, il n’y a pas encore de consensus sur les protocoles thérapeutiques. Par ailleurs, même si l’expérience de la DMLA nous a montré que l’injection intravitréenne est une procédure sure, il convient de rester vigilant, chez les patients diabétiques, sur les potentiels effets secondaires locaux et généraux de ces molécules.

Insuffisance coronaire
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L’activité physique fait partie des prescriptions validées dans la maladie coronaire, au même titre que les traitements médicamenteux ou les conseils diététiques.
L’évaluation du contexte clinique, de la motivation face à l’activité physique et des capacités à l’effort, permet de prescrire un programme de reconditionnement individualisé comportant notamment le type d’activité recommandé, la fréquence, l’intensité et la durée des sessions.
Comme pour tout traitement en prévention, l’entraînement doit être poursuivi à vie, les effets bénéfiques disparaissant après 3-4 semaines d’arrêt.

Autres
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Thérapie cellulaire
La thérapie cellulaire cardiaque fait l’objet d’essais cliniques depuis maintenant près de 10 ans. Les myoblastes squelettiques autologues et les cellules souches dérivées de la moelle provenant de différents groupes cellulaires (cellules mononucléées, progéniteurs hématopoïétiques, cellules souches mésenchymateuses) ont fait l’objet d’investigations aussi bien en phase aiguë d’infarctus que dans l’angor réfractaire ou l’insuffisance cardiaque chronique. En dépit de variations importantes de techniques de préparation des cellules, du nombre de cellules administrées, des délais et modalités de leur administration, les essais contrôlés randomisés ont démontré que [1] :