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Dossier : TAVI, où en est-on aujourd’hui ?
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La sélection d’un patient pour l’implantation d’une valve aortique par voie transcathéter (TAVI) est un long processus au cours duquel il faut répondre à de nombreuses questions : le rétrécissement aortique est-il serré ? Le patient est-il symptomatique, et les symptômes sont-ils dus au rétrécissement aortique ?
Le patient est-il à haut risque opératoire, ou une chirurgie est-elle contre-indiquée ? c ? Quelle voie d’abord pourra être utilisée ? Quel est le risque de la procédure, et le rapport bénéfice/risque est-il favorable ? Quelle sera l’espérance de vie du patient une fois le rétrécissement aortique corrigé ? Quel sera le bénéfice effectif de la procédure ? Le patient est-il demandeur ?

Dossier : TAVI, où en est-on aujourd’hui ?
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L’implantation d’une valve aortique par voie percutanée (TAVI) occupe une place croissante dans la prise en charge des patients présentant un rétrécissement aortique serré symptomatique (RA), jugés inopérables ou à haut risque chirurgical. Plus de 4 000 procédures seront réalisées cette année en France, la plupart (> 80 %) par voie transfémorale.
Les nouveaux modèles de prothèse, récemment commercialisés en France, vont permettre d’améliorer la sécurité des implantations, en réduisant notamment les complications vasculaires et les fuites paravalvulaires. On peut s’attendre à une extension prochaine des indications aux patients à risque intermédiaire.

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La voie transapicale puis la voie transaortique sont venues compléter les différentes techniques d’implantation endovasculaire de valves aortiques. Il s’agit de techniques plus invasives que les voies périphériques fémorale, axillaire ou carotidienne mais qui permettent de s’affranchir des difficultés inhérentes aux vaisseaux périphériques : diamètre insuffisant, calcifications ou tortuosité sévères. Bien que la voie apicale ait été beaucoup utilisée, la voie aortique présente certains avantages qui lui font donner actuellement la préférence.
Quoiqu’il en soit, aucune étude ne montre la supériorité de l’une des techniques par rapport à l’autre. Bien que ces techniques nécessitent, à la différence des voies périphériques, une anesthésie générale systématique et un abord chirurgical du thorax, elles ne semblent pas forcément associées à une morbi-mortalité supérieure.

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L’accès fémoral reste la voie prioritaire, mais son caractère parfois tortueux, athéromateux, de calibre insuffisant ou de calcifications importantes rend cette voie parfois inaccessible. Par ailleurs, l’autre voie initialement utilisée, l’abord transapical, reste très invasif et va finalement à l’encontre du principe initial de cette technique dont la philosophie est de rester peu “agressive”.
C’est dans ce contexte et également en tenant compte de la progression rapide des techniques de remplacement valvulaire aortique transcathéter que les opérateurs ont été amenés à développer des nouvelles voies d’abord. De là sont apparues, entre autres, les voies dites supra-aortiques : l’accès sous-clavier et carotide. La première est dorénavant une voie officiellement reconnue pour certaines valves ; pour la deuxième, les premiers résultats sont très encourageants.
Bien qu’aucun matériel ne soit réellement dédié à ces voies supra-aortiques, l’implantation des deux types de valves disponibles en France est parfaitement possible.

Billet du mois
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“La décence n’est pas une notion économique.”
Jean Staune, In : “Les clés du futur”,
Plon 2015

Ils arrivent
Ils font l’actualité des congrès de cardiologie depuis 4 à 5 ans et l’objet de nombreuses publications dans des revues médicales de premier plan et plusieurs journaux et/ou revues grand public. Ça y est, les anti-PCSK9 arrivent… du moins dans plusieurs pays.

Small sliders
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Tout cardiologue joue un rôle prépondérant dans le diagnostic et le suivi des patients en insuffisance cardiaque. Pour l’aider dans sa prise en charge, l’échocardiographie est un atout indiscutable qui allie les explorations morphologique, fonctionnelle et hémodynamique.
Ce triptyque permet un état des lieux précis de l’état cardiaque ainsi que la stratification du risque pour les patients. En appliquant une démarche systématique, le recueil de ces paramètres spécifiques s’intègre naturellement à l’échocardiographie conventionnelle. Le traitement et la surveillance échoguidés permettent ainsi la prise en charge dédiée de chaque patient.

Stimulation
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Les stimulateurs cardiaques sont des générateurs d’impulsions électriques, implantés pour activer les cavités cardiaques. Ils peuvent aussi envoyer un faible courant de haute fréquence qui n’excitera pas le myocarde, mais qui permet de mesurer de façon continue la bioimpédance entre les électrodes et le boîtier.
Ces mesures permettent une évaluation de l’hémodynamique cardiaque, initialement employées pour asservir la fréquence de stimulation à l’effort, mesurer la ventilation minute puis détecter l’apnée du som-meil, mais aussi pour monitorer l’insuffisance cardiaque, voire pour optimiser le délai AV, ou encore vérifier l’effet hémodynamique de la stimulation, chaque fabriquant proposant une ou plusieurs de ces applications.

Revues générales
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La cardiomyopathie de Tako-Tsubo mime le plus souvent un syndrome coronaire aigu et se définit comme une dysfonction ventriculaire gauche systolique transitoire. Un stress est fréquemment retrouvé. Le diagnostic repose sur les critères de la Mayo Clinic.
La cardiomyopathie de Tako-Tsubo touche préférentiellement la femme ménopausée. Plusieurs examens complémentaires peuvent être réalisés pour un diagnostic de certitude : ECG, marqueurs biologiques, échocardiographie, coronarographie et ventriculographie et IRM.
Dans sa forme typique, la dysfonction ventriculaire gauche est pathognomonique, avec une akinésie circulaire, touchant les différentes portions moyennes et apicales. Des complications pouvant survenir à la phase aiguë, elles doivent être systématiquement recherchées.
La récupération complète de la dysfonction systolique ventriculaire gauche est la règle. Sa confirmation permet d’affirmer le diagnostic de cardiomyopathie de Tako-Tsubo.

Revues générales
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Bien que longtemps négligée, l’exploration du ventricule droit (VD) fait maintenant partie de tout examen évaluant la géométrie et la fonction cardiaque. Cette exploration est à visée diagnostique, du fait de l’implication du ventricule droit dans de nombreuses pathologies mais également à visée pronostique du fait de l’impact pronostique négatif d’une dysfonction ventriculaire droite démontrée dans de nombreuses situations pathologiques.
L’IRM est considérée comme l’examen de référence, mais l’échocardiographie reste l’examen de première intention pour un suivi régulier. L’évaluation du ventricule droit concerne sa géométrie (recherche d’une dilatation et/ou hypertrophie), sa fonction systolique et sa postcharge (pressions pulmonaires).
En IRM, la mesure des volumes et de la fraction d’éjection du ventricule droit (FEVD) est bien validée. L’évaluation échocardiographique de la fonction systolique repose sur plusieurs indices : TAPSE, vélocité systolique de l’anneau tricuspide, fraction de raccourcissement et, plus récemment, strain longitudinal de la paroi libre du VD ou mesure de la FEVD par échographie 3D. Les indices de la phase de contraction isovolumique sont également prometteurs.
Les techniques isotopiques n’ont aujourd’hui qu’une place très restreinte et le scanner cardiaque ne fait pas encore partie de la pratique clinique.

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