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Rhumatologie
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Les maladies systémiques et les vascularites constituent un groupe de maladies large regroupant les connectivites, les vascularites nécrosantes, les artérites inflammatoires, mais aussi les maladies auto-inflammatoires, les maladies de surcharge comme l’amylose et les maladies lysosomales. Les articles sélectionnés dans cette revue de la littérature internationale entre juin 2008 et juin 2009 concernent des points qui intéresseront la pratique quotidienne dans les domaines suivants: lupus systémique, syndrome de Sjögren primitif, sclérodermie systémique, maladie de Horton et vascularite des petits vaisseaux.

Dossiers archives
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L’endocardite infectieuse (EI) est caractérisée par des lésions ulcérovégétantes liées à la greffe sur l’endocarde, valvulaire (EI sur valve native), beaucoup plus rarement pariétal, ou sur une prothèse intracardiaque (EI sur prothèse) d’un micro-organisme, le plus souvent bactérien. L’EI est relativement rare, mais il n’apparaît pas que son incidence ait diminué dans les deux dernières décennies. L’EI est grave, et son taux moyen de mortalité durant la phase hospitalière initiale demeure voisin de 15 % à 20 % dans les séries les plus récentes, cela en dépit des avancées considérables réalisées en matière d’imagerie diagnostique, d’identification des micro-organismes responsables, de traitement antibiotique et de cure chirurgicale : l’EI demeure de ce fait une maladie d’une redoutable actualité.

Revues générales
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Les infarctus du myocarde périopératoires sont fréquents, leur physiopathologie repose sur un déséquilibre de la balance en oxygène et sur des ruptures de plaques. Les bêtabloquants et les statines représentent une des alternatives thérapeutiques pour prévenir ces infarctus du myocarde. Des études réalisées dans les années 90 ont montré un effet spectaculaire des bêtabloquants dans le cadre de la prévention des infarctus du myocarde périopératoires, qui ont conduit à des recommandations prônant une utilisation large de ces molécules. Récemment, quatre études dont une incluant près de 10 000 patients (étude POISE) n’a pas retrouvé de tels résultats et un certain nombre d’effets indésirables liés aux bêtabloquants ont émergé de ces études. A l’inverse, une étude récemment publiée (DECREASE IV), dans laquelle les bêtabloquants ont été utilisés avec précaution, vient contredire ces résultats en montrant non seulement un effet cardioprotecteur,mais aussi l’absence d’effets indésirables liés au traitement. Avant de modifier les recommandations actuelles concernant les bêtabloquants, il faut attendre la synthèse de tous ces travaux.

Passerelles
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La chirurgie bariatrique est actuellement le traitement de choix de l’obésité morbide. Cette chirurgie n’est cependant pas dénuée de risques notamment nutritionnel à court et à long termes, et nécessite un suivi régulier des patients. La clinique est souvent pauvre, rendant la surveillance biologique indispensable pour dépister ces carences dont les mécanismes sont intriqués (défaut d’apport, d’assimilation, d’absorption). Qu’elles soient fréquentes (protéines, fer, zinc, vit D, vit B12) ou plus rares (Mg, Vit B1, Vit A, folates, calcium), leur dépistage et leur correction sont essentiels avant la chirurgie et doivent être poursuivies à vie. Il n’y a pas de consensus sur les modalités de supplémentations compte tenu de la variabilité interindividuelle, mais il est démontré que le nombre de suppléments nécessaires augmente à distance de la chirurgie et qu’aucun complément dit “multivitaminique” n’est suffisant à lui seul pour couvrir tous les besoins.

Rhumatologie
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La maladie de Horton (MH) est une artérite gigantocellulaire survenant chez des patients âgés de plus de 50 ans et touchant les artères issues des carotides externes, en particulier les artères temporales et assez souvent l’aorte thoracique et abdominale, la gerbe aortique. Ses liens avec la pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) sont reconnus. Une PPR est présente chez 40 à 50 % des patients souffrant de MH. Et inversement, une MH est présente chez 0 à 41 % des patients ayant une présentation clinique de type PPR chez qui une biopsie d’artère temporale (BAT) est réalisée. La mise en route de la corticothérapie permet en règle générale un contrôle des signes d’activité de la MH et d’éviter les complications vasculaires. Il est rare que les patients développent sous traitement une ischémie cérébrale, une atteinte des artères vertébrales, une thrombose du tronc basilaire, mais on insiste actuellement sur la fréquence des syndromes de l’arc aortique, de l’aortite thoracique ou abdominale pouvant se compliquer d’une dissection, d’un anévrysme.

Passerelles
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Grâce au traitement par statines, la morbi-mortalité cardiovasculaire (CV) a été abaissée d’environ 25 % dans les pays occidentalisés. Cependant, force est de constater la persistance d’un risque vasculaire résiduel (RVR) non négligeable chez certains patients, même lorsque leur taux de LDL-cholestérol (LDL) est devenu normal ou bas. Ce risque résiduel est constaté essentiellement chez les patients porteurs d’une dyslipidémie associant LDL élevé, HDL-cholestérol (HDL) bas et hypertriglycéridémie, profil fréquemment retrouvé en cas de diabète non-insulinodépendant, obésité ou syndrome métabolique. L’augmentation de la prévalence de ce profil lipidique aujourd’hui remet en cause les bénéfices acquis sur le plan CV ces dernières années.

Passerelles
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L’obésité et notamment un excès de graisse viscérale sont fortement impliqués dans l’apparition d’une insulinorésistance. L’obésité est un facteur aggravant du diabète de type 2 et doit donc faire l’objet d’une prise en charge à part entière. Les mesures hygiénodiététiques sont essentielles quelle que soit l’ancienneté du diabète, mais deviennent généralement insuffisantes au bout de quelques mois ou années d’évolution. Il y a maintenant consensus sur l’utilisation de la metformine en première intention, car elle ne fait pas prendre de poids et est très efficace sur le plan glycémique. Cependant, l’évolution de la maladie diabétique est marquée par la nécessité d’intensifier le traitement. Si on se limite à des considérations uniquement pondérales, les gliptines et les inhibiteurs de l’alpha glucosidase qui ne font pas prendre de poids et les analogues du GLP-1 qui en font perdre sont des classes thérapeutiques plus intéressantes par rapport aux glitazones, aux sulfamides hypoglycémiants et à l’insuline qui font prendre du poids. Cependant, l’effet pondéral des antidiabétiques n’est évidemment pas le seul paramètre à prendre en compte dans la stratégie d’intensification du traitement dans le diabète de type 2, d’autant que les différentes classes d’antidiabétiques sont hétérogènes dans leur mode d’action, leur innocuité et leur tolérabilité. L’objectif prioritaire est donc d’obtenir une HbA1c proche de 7-6,5 % avec un traitement bien toléré et adapté à chaque individu dans le cadre d’un projet de soin global et personnalisé auquel adhère le patient.

Gynécologie
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Après une phlébite profonde, une prescription de pilule estroprogestative ne manquerait pas d’augmenter les risques de récidive et d’impliquer de possibles conséquences médico-légales. Le risque persiste avec tous les estroprogestatifs (EP) quelles qu’en soient la voie d’administration, la dose, et cela reste vrai même avec la nouvelle génération de pilule contenant un estrogène naturel. Il n’existe pas de preuve épidémiologique d’une augmentation du risque de thromboembolie veineuse (TEV) lors de l’utilisation par progestatifs seuls en continu à faible dose, ils sont donc autorisés après phlébite. Dans une situation où l’on a une légitime défiance vis-à-vis des hormones en général, le stérilet est une réponse de choix. Le problème des autres méthodes est le risque de leur inefficacité, supérieure aux méthodes sus-citées, or une grossesse serait bien mal venue dans ces circonstances. La stérilisation peut être un choix intéressant chez les patientes moins jeunes et ayant renoncé à toute fécondité, en particulier avec le système ESSURE.

Rhumatologie
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L’hypertension artérielle pulmonaire (HATP) est une complication qui semble toucher environ 9 % de l’ensemble des malades ayant une sclérodermie systémique (ScS) selon une méta-analyse récente. Sa définition est hémodynamique et seule une mesure invasive par cathétérisme cardiaque droit permet d’en établir le diagnostic. L’HTAP se caractérise par une augmentation des résistances artérielles pulmonaires évoluant vers l’insuffisance cardiaque droite