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Cardiologie interventionnelle
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Deux études et plusieurs mises au point ont confirmé les notions déjà entrevues dans les études disponibles; nous allons en effet bientôt disposer de nombreux nouveaux anticoagulants actifs par voie orale qui devraient modifier et probablement simplifier notre pratique. Lors des sessions scientifiques de la Société Européenne de Cardiologie, les résultats de l’évaluation clinique de deux de ces nouvelles molécules du groupe des anti-Xa, l’apixaban et le rivaroxaban, ont été présentés. Bien que les résultats détaillés de ces études n’aient pas été publiés, nous en rapporterons les principaux éléments.

Cardiologie interventionnelle
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Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) dégénératif est la valvulopathie la plus fréquente en Europe. Bien que le remplacement valvulaire aortique chirurgical reste le traitement de référence, de nombreux patients, surtout âgés, ont un risque élevé ou une contre-indication à la chirurgie et sont de bons candidats au traitement alternatif constitué par l’implantation valvulaire aortique par cathéter (transcatheter aortic valve implantation ou TAVI).

Comptes rendus : Société Européenne de Cardiologie 2010
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L’objectif de l’étude SHIFT était d’évaluer l’effet d’une molécule, l’ivabradine, agissant exclusivement par une diminution de la fréquence cardiaque, sur le pronostic de patients ayant une insuffisance cardiaque symptomatique et un rythme sinusal avec une fréquence cardiaque au moins égale à 70 battements par minute. L’étude SHIFT a montré qu’un traitement par ivabradine en sus du traitement usuel de l’insuffisance cardiaque systolique chronique stable symptomatique, en rythme sinusal avec une fréquence cardiaque au moins égale à 70 bpm, permet de diminuer significativement l’incidence des décès cardiovasculaires et des hospitalisations pour aggravation de l’insuffisance cardiaque.

Cardiologie interventionnelle
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Le foramen ovale perméable (FOP) réalise un court chenal interatrial (longueur moyenne 5 mm), vestige du canal de Botal qui se trouve juste dans l’axe du courant sanguin venu de la veine cave inférieure. La fréquence du FOP varie selon que l’on tient compte des études anatomiques (14,5 %-27 %) [21] ou plus récemment échocardiographiques (25 %).

Cardiologie interventionnelle
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La technique percutanée a remplacé la chirurgie depuis une quinzaine d’années pour les communications interauriculaires (CIA) ostium secundum avec anatomie favorable [28]. En fonction de l’incidence de cette anomalie, 300 nouvelles CIA seraient, en théorie, à prendre en charge chaque année en France. On estime par les statistiques nationales PMSI-MCO que 550 CIA sont fermées annuellement (dont la moitié chez des adultes) par voie percutanée en France.

Imagerie
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Le diagnostic étiologique d’une cardiomyopathie dilatée fait partie des objectifs de l’examen échocardiographique qui, lui-même, s’intègre dans le contexte clinique et anamnestique. Schématiquement, deux situations peuvent être rencontrées :
– soit le patient a des antécédents coronariens prouvés et la relation de cause à effet devient évidente, même s’il peut exister des cofacteurs favorisant l’insuffisance cardiaque,
– soit le patient n’a pas d’antécédent coronarien et dans ces cas l’écho de stress à la dobutamine (ou écho d’effort) peut être contributif, mais il faut bien dire que l’échocardiographie à elle seule ne permettra pas en règle d’affirmer ou d’infirmer (sauf cas particulier) la coronaropathie sous-jacente, il est en règle nécessaire dans ces cas de faire une imagerie des coronaires (coronarographie, coroscanner).

Rythmologie
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Contrairement à ce qui a longtemps été considéré comme vrai, l’aspect de repolarisation précoce dans les dérivations inféro-latérales n’est pas forcément une découverte aussi anodine sur un électrocardiogramme. Plusieurs études d’envergure ont, non seulement, confirmé que sa prévalence était augmentée parmi les sujets ayant survécu à une FV idiopathique, mais également qu’il était associé à un surrisque de mortalité cardiovasculaire dans la population générale. Pourtant, si l’aspect de repolarisation précoce est une découverte ECG fréquente, la survenue d’une mort subite est une situation beaucoup plus exceptionnelle ; aussi, tous les patients porteurs de cet aspect ECG ne sont vraisemblablement pas à risque. Les critères permettant de la distinguer d’une repolarisation précoce plus “classique” et bénigne n’ont pas encore été clairement mis en évidence. Des éléments comme les antécédents familiaux de mort subite, la syncope, l’amplitude de l’onde J, sa répartition, sa forme peuvent aider le clinicien à identifier les patients nécessitant un bilan plus approfondi, mais nécessitent d’être validés par des études prospectives de plus grande envergure.