
HDL-cholestérol et risque résiduel de premier événement cardiovasculaire après traitement intensif par statine dans JUPITER
HDL-cholestérol : pas de prédiction du risque résiduel.
HDL-cholestérol : pas de prédiction du risque résiduel.
P-Interventions multifactorielles sur le risque de chutes chez les patients âgés : pas d’effet.
Chocolat, HTA et risque cardiovasculaire : oui, oui, oui pour notre plus grand plaisir.
Les données présentées lors des sessions scientifiques de la Société Européenne de Cardiologie de 2010 ont ou auront des retombées essentielles pour la pratique quotidienne de la cardiologie. Trois exemples vont illustrer ce propos. En premier lieu, quatre textes de recommandations ont été présentés concomitamment à leur publication sur le site Internet de la Société Européenne de Cardiologie. Ces recommandations ont concerné les patients ayant une cardiopathie congénitale arrivés à l’âge adulte, une actualisation des indications de la resynchronisation dans l’insuffisance cardiaque, la revascularisation myocardique et la prise en charge de la fibrillation auriculaire. Ces quatre textes justifient d’être lus et retenus tant leur apport pour la pratique est important. Ils sont disponibles en accès libre sur le site Internet de la SEC (escardio. org). Surtout, ces textes doivent conduire à unifier nos pratiques afin d’adopter une attitude et un langage communs face aux maladies concernées.
Deux études et plusieurs mises au point ont confirmé les notions déjà entrevues dans les études disponibles; nous allons en effet bientôt disposer de nombreux nouveaux anticoagulants actifs par voie orale qui devraient modifier et probablement simplifier notre pratique. Lors des sessions scientifiques de la Société Européenne de Cardiologie, les résultats de l’évaluation clinique de deux de ces nouvelles molécules du groupe des anti-Xa, l’apixaban et le rivaroxaban, ont été présentés. Bien que les résultats détaillés de ces études n’aient pas été publiés, nous en rapporterons les principaux éléments.
Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) dégénératif est la valvulopathie la plus fréquente en Europe. Bien que le remplacement valvulaire aortique chirurgical reste le traitement de référence, de nombreux patients, surtout âgés, ont un risque élevé ou une contre-indication à la chirurgie et sont de bons candidats au traitement alternatif constitué par l’implantation valvulaire aortique par cathéter (transcatheter aortic valve implantation ou TAVI).
La commissurotomie mitrale percutanée (CMP) a été introduite, il y a plus de 20 ans, pour le traitement de la sténose mitrale. Il existe deux techniques pour la plastie percutanée dans l’insuffisance mitrale : l’annuloplastie par le sinus coronaire et la suture valvulaire bord à bord.
L’objectif de l’étude SHIFT était d’évaluer l’effet d’une molécule, l’ivabradine, agissant exclusivement par une diminution de la fréquence cardiaque, sur le pronostic de patients ayant une insuffisance cardiaque symptomatique et un rythme sinusal avec une fréquence cardiaque au moins égale à 70 battements par minute. L’étude SHIFT a montré qu’un traitement par ivabradine en sus du traitement usuel de l’insuffisance cardiaque systolique chronique stable symptomatique, en rythme sinusal avec une fréquence cardiaque au moins égale à 70 bpm, permet de diminuer significativement l’incidence des décès cardiovasculaires et des hospitalisations pour aggravation de l’insuffisance cardiaque.
Le foramen ovale perméable (FOP) réalise un court chenal interatrial (longueur moyenne 5 mm), vestige du canal de Botal qui se trouve juste dans l’axe du courant sanguin venu de la veine cave inférieure. La fréquence du FOP varie selon que l’on tient compte des études anatomiques (14,5 %-27 %) [21] ou plus récemment échocardiographiques (25 %).
La technique percutanée a remplacé la chirurgie depuis une quinzaine d’années pour les communications interauriculaires (CIA) ostium secundum avec anatomie favorable [28]. En fonction de l’incidence de cette anomalie, 300 nouvelles CIA seraient, en théorie, à prendre en charge chaque année en France. On estime par les statistiques nationales PMSI-MCO que 550 CIA sont fermées annuellement (dont la moitié chez des adultes) par voie percutanée en France.