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Imagerie
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L’année 2010 a été marquée par la publication de deux consensus d’experts tentant de définir les indications appropriées de l’IRM et du scanner cardiaques. Nous en donnerons dans les lignes qui suivent une synthèse.
Les critères diagnostiques de la dysplasie ventriculaire droite arythmogène ont été revisités en 2010 à la lumière des progrès réalisés, notamment en imagerie.
Deux autres domaines ont connu des avancées intéressantes : la comparaison des données de l’IRM de stress avec la FFR et l’établissement du pronostic au cours de la cardiomyopathie hypertrophique grâce à l’IRM.
Les avancées sur le scanner concernent l’imagerie avant et après implantation de prothèse aortique par voie percutanée ou transapicale, et la confirmation de la mise en évidence de la valeur pronostique du scanner.

Chirurgie cardiaque
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Les changements importants que connaît la chirurgie cardiaque depuis quelques années se sont précisés au cours de l’année 2010.
Les besoins en chirurgie cardiaque et l’activité continuent à se réduire sensiblement : certaines indications sont en voie de disparition, tandis que les indications jadis les plus fréquentes sont désormais concurrencées par les techniques de cardiologie interventionnelle.
Nous aborderons dans cet article la prise en charge de la maladie valvulaire et l’assistance circulatoire dans l’insuffisance cardiaque.

L’Année cardiologique 2011
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Nous avons assisté ces derniers mois à une véritable consécration des valves aortiques percutanées, avec en particulier les résultats très positifs de l’étude randomisée américaine PARTNER [1] comparant la valve Edwards-Sapien au traitement médical d’une part et au traitement chirurgical conventionnel d’autre part.
Les valves aortiques percutanées constituent une alternative extrêmement prometteuse pour les patients inopérables ou à haut risque chirurgical. L’extension des centres et du nombre d’implantations est extraordinaire avec près de 30 000 patients traités dans le monde, essentiellement en Europe. Neuf ans après la première implantation valvulaire aortique chez l’Homme, cette innovation thérapeutique fait maintenant partie de l’arsenal thérapeutique du rétrécissement aortique dont on connaît l’incidence croissante.
Parallèlement, se poursuit l’évaluation du traitement percutané de l’insuffisance mitrale, en particulier du Mitraclip, avec une présentation récente des résultats à 2 ans de l’étude randomisée EVEREST 2 [2].

Metabolisme
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Le diabète de type 2 est caractérisé par un déficit de l’insulinosécrétion dont la correction repose sur des médicaments qui stimulent l’insulinosécrétion. Les sulfonylurées et les glinides agissent en se fixant au récepteur SUR. Les sulfonylurées (qui avec la metformine sont seules à avoir la preuve de leur efficacité dans la prévention des complications à long terme du diabète) et les glinides disponibles diffèrent en de nombreux points.
Le choix d’un hypoglycémiant oral repose sur différents critères : réduction des taux d’HbA1c à long terme, tolérance, observance thérapeutique, efficacité vis-à-vis de critères “durs” comme les complications micro- et macrovasculaires et la mortalité.

Echographie
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L’année 2010 a été marquée par la réactualisation de nombreuses recommandations en échographie : échographie transœsophagienne, évaluation des insuffisances valvulaires, évaluation du cœur droit, pathologies de l’aorte, endocardite infectieuse.
D’autres publications ont concerné les bicuspidies aortiques, l’OG, l’insuffisance mitrale et l’HTAP, et l’échographie de stress.