
Gliflozines et agonistes des récepteurs au GLP-1. Combien de temps encore pour qu’un bénéfice clinique réel dans la prise en charge du diabète de type 2 profite enfin aux diabétiques de type 2… et à ceux qui ne le sont pas ?
Au terme du congrès de la Société européenne de cardiologie et après les présentations des résultats des études EMPEROR-Reduced et DAPA-CKD, il ne fait plus de doute que des traitements initialement développés pour diminuer la glycémie chez des diabétiques de type 2, sont des traitements majeurs en thérapeutique y compris chez les non-diabétiques. Ainsi, ces deux études ont démontré que deux gliflozines différentes améliorent respectivement, pour l’une, l’empagliflozine, le pronostic de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite, et, pour l’autre, la dapagliflozine, celui de l’insuffisance rénale avec protéinurie au point même de diminuer la mortalité totale.