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Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
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Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe “insuffisance cardiaque” de la Société européenne de cardiologie et sont disponibles sur le site de l’ESC (European guidelines for the diagnosis and treatment of acute and chronic heart failure 2012. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Voici, très résumées, les principales nouveautés.

Billet du mois
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Il existe de nombreux jeux sur console – celui du Dr Kawashima a été le plus diffusé – ou sur des sites Internet et des quantités de livres qui ont pour objectif d’aider à se “muscler” le cerveau. Plusieurs livres comprennent ainsi dans leur titre l’expression “gymnastique cérébrale”.

Divers
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Désormais, c’est de manière multidisciplinaire qu’il faut évoquer la fibromyalgie, ce concept a évolué depuis plusieurs années, et le résumer à un tableau associant points douloureux électifs, asthénie invalidante accentuée par des troubles du sommeil est insuffisant. Le psychiatre a son rôle en effet, non seulement désigné par la clinique de l’anxiété et toutes ses formes sémiologiques, mais aussi par les troubles de l’humeur, avec en particulier la dépression. De même, la cognition perturbée justifie son intervention. Enfin, dans la prise en charge thérapeutique, on reconnaît l’importance fondamentale des traitements médicamenteux antidépresseurs, associés aux traitements non pharmacologiques.

Passerelles
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La prise en charge de l’œdème maculaire (OM) dans les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) a été révolutionnée par la mise sur le marché d’un implant intravitréen de dexaméthasone : l’Ozurdex.
En France, ce traitement est le premier à avoir obtenu l’AMM et le remboursement (depuis février 2011). Il devient donc un traitement de choix en pratique quotidienne, en particulier pour les ophtalmologistes libéraux.
Le collectif P1.5, constitué d’ophtalmologistes rétinologues médicochirurgicaux, a voulu évaluer ce nouveau médicament et partager de manière objective les résultats et les conclusions en pratique clinique d’une étude indépendante et multicentrique portant sur 220 patients.

Divers
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La prise en charge thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde (PR) est actuellement l’une des mieux codifiées en rhumatologie. L’objectif est d’obtenir un DAS28 au moins inférieur à 3,2 avec une évaluation rapprochée (tous les 1 à 2 mois) au début jusqu’à ce que cet objectif soit atteint.
En pratique, le méthotrexate (MTX) est le traitement de première intention de la PR. Une corticothérapie rapidement dégressive jusqu’à une posologie acceptable pourra être associée.
En cas de réponse insuffisante à une posologie optimale de MTX, de corticodépendance ou d’évolution structurale, le recours aux anti-TNF, abatacept ou tocilizumab, pourra être envisagé. Le choix pour l’une ou l’autre de ces molécules s’effectuera en fonction des comorbidités et de l’avis du patient. Une fois la rémission obtenue pendant une durée prolongée (au moins 6 mois), une décroissance thérapeutique progressive des traitements de fond pourra être débutée.

Passerelles
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50 % des patients nécessitent une bithérapie dans les 2 ans qui suivent l’instauration d’un traitement [1], et plus de 92 % d’une population de patients atteints de glaucomes exfoliatifs ne répond pas suffisamment à un traitement par bêtabloquants en monothérapie 3 ans après instauration du traitement [2]. En Europe, environ 30 à 40 % des patients glaucomateux reçoivent plus d’une classe thérapeutique [3].

Divers
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L’orbitopathie dysthyroïdienne (OT) est une affection auto-immune survenant dans un contexte de dysthyroïdie, le plus souvent dans le cadre d’une maladie de Basedow. Elle altère la qualité de vie des patients, est plus fréquente chez la femme, et demande une prise en charge associant endocrinologues et ophtalmologistes. L’examen clinique apprécie l’activité de la maladie sur l’existence et l’importance des signes inflammatoires, et la sévérité, fonction des désordres fonctionnels et cosmétiques. Dans tous les cas, le traitement est médical et associe l’équilibre de la fonction thyroïdienne, l’arrêt du tabac et des mesures locales (traitements lubrifiants, soins oculaires). S’il existe une inflammation importante, le traitement repose sur la corticothérapie, actuellement prescrite préférentiellement par voie veineuse et dont les modalités ont été établies par l’EUGOGO. Les formes graves sont plus fréquentes chez les hommes âgés et les fumeurs. Le traitement des séquelles fonctionnelles et cosmétiques est envisagé sur des formes non inflammatoires après 6 mois d’équilibre de la fonction thyroïdienne

Passerelles
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Les différentes techniques d’imagerie optiques ou ultrasonores permettent une analyse précise, reproductible et non invasive des différentes structures du segment antérieur de l’œil. Dans le domaine du glaucome, ces méthodes d’imagerie permettent d’obtenir des informations précieuses et parfois indisponibles lors de l’examen clinique biomicroscopique, et possèdent de ce fait de nombreuses applications. Une des principales indications est l’analyse morphologique, biométrique et éventuellement dynamique de l’angle iridocornéen, permettant de diagnostiquer certaines formes étiologiques de fermeture de l’angle telles que le syndrome d’iris plateau, d’aider à estimer le risque de fermeture de l’angle, notamment en évaluant le comportement de l’iris en mydriase, et donc d’aider à sélectionner les yeux devant bénéficier d’une iridotomie laser. Ces méthodes d’imagerie peuvent également aider au suivi après chirurgie filtrante ou intervention laser, permettant par exemple d’étudier la morphologie interne des bulles de filtration, de vérifier le bon positionnement d’éventuels implants ou drains, et d’évaluer les modifications morphologiques induites par une iridotomie ou une iridoplastie laser.

Gynécologie
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La prévalence de plusieurs pathologies endocriniennes se trouve majorée chez les femmes ménopausées. Il s’agit tout d’abord des affections thyroïdiennes fonctionnelles et/ou dystrophiques avec une augmentation particulièrement nette de l’incidence des hypothyroïdies et des dystrophies nodulaires. L’incidence de l’hyperparathyroïdie primaire est également maximale après la ménopause, et la prise en charge thérapeutique doit tenir compte du risque majoré de perte osseuse. Enfin, les estrogènes exercent de nombreux effets bénéfiques sur le plan métabolique, améliorant la sensibilité à l’insuline et préservant la fonction des cellules du pancréas endocrine. Ainsi, le risque métabolique se majore après la ménopause et les études d’intervention ont clairement montré que l’administration d’un traitement hormonal permet de réduire l’incidence du diabète de type 2.

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