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Rythmologie
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L’arrêt cardiaque (AC) inopiné – ou mort subite – de l’adulte est un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés, puisqu’il représente 50 % des décès d’origine coronaire et concerne plus de 40 000 personnes par an en France. La survie de ces AC est directement liée à la précocité et à la qualité de leur prise en charge.
Des recommandations internationales pour la prise en charge des AC et des situations pouvant conduire à cet AC sont proposées depuis les années 1960, et sont régulièrement actualisées. La dernière mise à jour date de décembre 2010. Elle met avant tout en lumière l’importance primordiale des compressions thoraciques dans la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) qui doivent être réalisées le plus précocement possible par les témoins (guidées par téléphone, si besoin) et ininterrompues jusqu’à l’arrivée des secours, ainsi que de la défibrillation précoce (grâce aux défibrillateurs automatisés).

Rhumatologie
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On pourrait interroger l’oracle de Delphes sur le nouveau report du programme d’actions de lutte contre la douleur, qui devrait être présenté d’ici la fin 2013 (Dépêche APM du 12 juillet 2013). Ce programme national devrait prendre la suite du plan douleur 2006-2010 dont le bilan mitigé a été publié en 2011 par le Haut Conseil de la santé publique : “En termes de ressources humaines, les témoignages émanant du terrain font plutôt état de la diminution des postes que de la création d’emplois, ce qui laisse penser (sous réserve d’un bilan réel de l’utilisation des crédits) que cet argent a probablement été utilisé à d’autres fins au sein des établissements de santé”.

Insuffisance coronaire
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Cet article fait le point sur les dernières recommandations du groupe de travail “GERS” de la Société française de Cardiologie concernant la réadaptation cardiaque de l’adulte. Les indications actuelles de cette réadaptation sont validées en fonction de leur niveau de preuve et les modalités pratiques du programme (contenu, mode d’hospitalisation, etc.) y sont précisés, permettant ainsi à tout cardiologue d’optimiser le parcours de soins de son patient.
Les derniers textes législatifs concernant les conditions d’autorisation d’activités des établissements de soins de suite et de réadaptation (SSR) cardiovasculaires permettent d’harmoniser les critères de qualité requis pour la prise en charge des patients atteints d’affections cardiaques.

Insuffisance cardiaque
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Dans l’insuffisance cardiaque chronique, les différentes sociétés savantes recommandent le réentraînement physique. Celui-ci a démontré non seulement un bénéfice fonctionnel mais aussi sur le pronostic. Les récentes recommandations européennes sur l’insuffisance cardiaque incluent le réentraînement dans une prise en charge globale, essentielle pour les patients en phase chronique. Les recommandations françaises de réadaptation cardiaque intègrent, dans ses indications, l’association avec les différents types de traitements actuels. Elles précisent les aspects de sécurité et de prescription.
En pratique, l’entraînement physique fait actuellement partie de l’arsenal thérapeutique pour les patients en insuffisance cardiaque. Cet entraînement supervisé par des cardiologues spécialisés dans des centres de réadaptation permet ainsi, en toute sécurité, d’offrir une optimisation de la prise en charge de ces patients.

Insuffisance coronaire
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L’éducation thérapeutique du patient (ETP) fait partie intégrante du programme de réadaptation cardiovasculaire (RCV). Les équipes pluridisciplinaires se sont formées et ont élaboré des programmes d’ETP structurés, destinés aux patients pris en charge en RCV (coronariens, opérés cardiaques, insuffisants cardiaques, artéritiques, haut risque cardiovasculaire).
Cette approche thérapeutique est particulièrement bien adaptée dans ces structures (SSR spécialisés cardiovasculaires) dont les objectifs sont d’initier et de renforcer la prévention secondaire. Le défi actuel est de rassembler les différentes expériences, les évaluer, les harmoniser et les incorporer dans le parcours de soin de nos patients cardiaques chroniques.

Infos Patrimoine
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Jeunes spécialistes et moins jeunes, vous voulez constituer un capital ou le dynamiser pour financer le projet de vos rêves ou encore, moins excitant mais nécessaire, gagner plus à la retraite… Le plus efficace est d’utiliser au mieux une partie des impôts que vous devez payer ; ils vous aideront à financer vos projets, en plus des loyers ou des rendements et des éventuelles plus-values de vos investissements.

Billet du mois
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Certains médecins vont être contrits, d’autres déboussolés, d’autres encore vont voir un monde s’écrouler. Enfin, d’autres, dont je fais partie, vont juger que la logique triomphe enfin… Pourquoi ?
Parce qu’en novembre 2013, l’American Heart Association et l’American College of Cardiology ont publié des recommandations pour la prise en charge de “l’hypercholestérolémie” où les cibles de LDL ont disparu et donc où seule compte l’évaluation du risque cardiovasculaire (CV). Vous avez bien lu, il n’y a plus de valeur absolue de LDL à obtenir, finis les 0,70 g/L, les 1 g/L… aussi arbitraires que potentiellement dangereux en l’état actuel des connaissances. Plus encore, en matière de changement assumé, un seul traitement doit être utilisé, les statines, rien que les statines. Fini les fibrates, l’acide nicotinique, les inhibiteurs de l’absorption du cholestérol, seuls comptent les traitements ayant démontré qu’ils apportent un bénéfice clinique. Quelle statine utiliser ? Dans le haut risque, celles qui permettent de diminuer le LDL d’au moins 50 % en valeur relative, dans le risque intermédiaire, celles qui permettent de diminuer le LDL de 30 à 50 % en valeur relative. Le LDL devient donc le marqueur de la dose de statine à utiliser.

Divers
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Le dermatologue est de plus en plus fréquemment confronté à des éruptions fébriles chez des voyageurs internationaux. Les rickettsioses sont à savoir évoquer particulièrement car fréquentes, ubiquitaires, aisées à diagnostiquer et à traiter, un retard thérapeutique pouvant, notamment sur certains terrains, être grave.
En fonction du lieu du séjour, il faudra également savoir évoquer et diagnostiquer des arboviroses, certaines pouvant donner lieu à des complications graves, hémorragiques, nécessitant un diagnostic urgent pour une prise en charge adaptée et rapide, parfois urgente. De même, la leptospirose et la typhoïde peuvent comporter dans leur expression des signes dermatologiques. Des éruptions urticariennes peuvent révéler des helminthiases en phase invasive. Enfin, il ne faut pas oublier d’évoquer en fonction du contexte une primo-infection VIH.

Passerelles
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L’occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) doit être considérée comme l’équivalent d’un accident vasculaire cérébral (AVC), et donc, le principe du bilan est similaire. Par contre, en ce qui concerne le traitement, contrairement aux AVC, la thrombolyse et la prise en charge type “stroke center” n’ont pas fait leurs preuves dans cette indication.

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