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Patrimoine
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Sartorius est l’un des principaux fournisseurs d’équipements et de services de pointe destinés à l’industrie biopharmaceutique. Il propose des solutions pour fermenter, filtrer, traiter et stocker des fluides ainsi que des technologies de laboratoire. Ce faisant, le groupe aide ses clients à développer et à fabriquer leurs médicaments biotechnologiques avec rapidité et rentabilité. Le rayonnement de la société est mondial, grâce à ses propres sites de production et de recherche et développement situés en Europe, en Amérique du Nord et en Asie ainsi qu’un important réseau de distribution international. Avec une concentration claire sur les technologies à usage unique novatrices, Sartorius est au cœur de la mutation technologique fulgurante de son secteur.

Histoire et Philo
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Les premières manifestations d’une insuffisance cardiaque gauche
Jusqu’en 1940, l’état de santé d’Adolf Hitler est excellent. Cet hypochondriaque bénéficie d’un suivi médical rigoureux de la part de son médecin personnel, le docteur Theo Morell qui l’examine fréquemment et prend régulièrement sa tension artérielle dont les valeurs sont rigoureusement notées dans son dossier. Elle est en moyenne d’environ 140/110 mm Hg. Néanmoins, son médecin note parfois des poussées hypertensives qui atteignent 200/140 mm Hg.

Divers
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Le vieillissement de la population et la prévalence accrue des maladies cardiovasculaires s’accompagnent d’une augmentation de l’utilisation des antiagrégants plaquettaires (AAP), au sein d’une population souvent âgée et présentant des comorbidités rhumatologiques qui nécessitent de plus en plus la réalisation de gestes percutanés. Ces gestes mettent en balance le risque thrombotique lié à l’arrêt d’un traitement et le risque hémorragique propre à ce traitement et à la nature du geste. Un partenariat entre la Haute Autorité de santé et la Société française de rhumatologie a récemment abouti à un con-sensus formalisé posant le cadre de la réalisation de gestes percutanés sous AAP.
Cet article résume ces recommandations appliquées aux gestes rhumatologiques. Il présente les principaux AAP, les situa-tions cliniques à risque thrombotique et le risque hémorragique selon le geste, ainsi que la conduite à tenir recommandée.

Rythmologie
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Contrairement à une croyance établie, liée au fait de l’ancienneté de leur utilisation empirique, nous ne savons que depuis seulement 20 ans que les AVK sont bénéfiques dans la prise en charge de la fibrillation atriale. Plus encore, nous ne connaissons leur dose optimale que depuis les années 2000.
Cet article passe en revue les grandes dates, grandes études et grandes notions ayant permis de connaître l’apport des anticoagulants dans la prise en charge de la fibrillation atriale.

Divers
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La stimulation anabolique osseuse dite ostéogénique, due aux impacts mécaniques répétés, s’exerce avec une grande amplitude sur tous les compartiments osseux. Chez le sujet jeune, l’effet ostéogénique est prédominant sur le périoste lors de la pratique d’activités sportives à contraintes élevées comme les sauts. Par la suite, il est plus limité chez l’adulte, voire controversé à un âge avancé. Chez la personne âgée, une activité physique adaptée combinant des exercices à contrainte osseuse plus modérée et un travail de renforcement musculaire peut avoir un effet bénéfique au plan postural, et donc un rôle préventif non négligeable vis-à-vis des chutes.

Vasculaire
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Le lupus est une maladie de système qui affecte principalement les femmes (sex-ratio de 10 femmes pour un homme), avec un pic de prévalence chez la femme en âge de procréer. La survenue d’une grossesse peut aggraver la maladie, avec un risque particulier en cas d’atteinte rénale. Ainsi, la programmation des grossesses est capitale, et les femmes lupiques doi-vent disposer d’une contraception efficace.

Hypertension artérielle
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L’hypertension artérielle (HTA) de la grossesse se définit comme une pression artérielle (PA) supérieure ou égale à 140/90 mmHg. C’est un symptôme fréquent (10 à 15 % des grossesses) que l’on doit dépister et explorer. On distingue 3 types d’HTA, de signification et de gravité différentes :
– l’HTA préexistante à la grossesse, qui apparaît avant 20 semaines d’aménorrhée. Elle est isolée sans protéinurie. Elle doit toujours faire rechercher une cause secondaire ou une pathologie sous-jacente (diabète, HTA) ;
– l’HTA gestationnelle, qui apparaît après 20 semaines d’aménorrhée. Elle est isolée sans protéinurie et disparaît après la grossesse. Son pronostic est bon ;
– la prééclampsie, qui complique 2 % des grossesses. Elle s’associe toujours à une protéinurie et impose un traitement anti-hypertenseur urgent et un bilan obstétrical. Les risques de mortalité fœtale et maternelle sont élevés, en particulier en cas de complications (insuffisance rénale aiguë, HELLP syndrome [hemolysis, elevated liver enzymes, low platelet count], héma-tome rétroplacentaire).
Le diagnostic d’HTA doit toujours être confirmé par une automesure ou une mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA). L’objectif est une PA inférieure ou égale à 140/90 mmHg sur la MAPA, en évitant les hypotensions. Dans la prééclampsie, l’objectif est de 135/85 mmHg en MAPA.
Les antihypertenseurs utilisés le plus souvent en France sont le labétalol, l’alphaméthyldopa et les anticalciques. Les inhibi-teurs du système rénine-angiotensine (SRA) sont contre-indiqués et seront arrêtés au moment du désir de grossesse.
Après l’accouchement, une prééclampsie sévère impose un bilan vasculaire et étiologique, et la surveillance de l’apparition d’une éventuelle HTA permanente. En effet, la prééclampsie représente un nouveau facteur de risque cardiovasculaire pour ces femmes.

Metabolisme
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Plusieurs nouvelles recommandations ont été publiées aux États-Unis en fin d’année 2013, dont l’une pour la prise en charge du cholestérol plasmatique et une autre pour la prise en charge de la pression artérielle. Leurs contenus ont été très commentés, voire critiqués, car ils sont assez différents de ceux des recommandations précédentes et/ou de recommandations émises dans la même période par d’autres sociétés savantes et/ou agences de santé.

Dossier : Réalités Cardiologiques n° 300
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Ce numéro de la revue Réalités Cardiologiques est le 300e. Cette revue accompagne les cardiologues depuis 24 ans maintenant, et elle résiste encore aux tourmentes qui affectent la presse dans son ensemble, et particulièrement la presse médicale. Cette tourmente est une réalité : en effet, en 1990, un cardiologue français avait accès à plus de 30 revues de cardiologie éditées en français et en France et, en 2014, il ne dispose plus que d’une dizaine de revues de ce type.

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