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L’Année cardiologique 2015
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L’implantation d’une valve aortique percutanée (TAVI) au CHU de Rouen par Alain Cribier et son équipe, en 2002, a ouvert une nouvelle ère dans la prise en charge des valvulopathies [1]. En 2012, les recommandations européennes [2] puis, en 2014, les recommandations américaines [3] ont inclus le TAVI comme une alternative thérapeutique dans des indications sélectionnées incluant les patients inopérables ou à haut risque chirurgical. L’extension des centres et du nombre d’implantations est extraordinaire dans le monde avec près de 200 000 patients traités (une croissance de 40 % par an). Parallèlement, se poursuit l’évaluation du traitement percutané de l’insuffisance mitrale avec, depuis 2014, les premières implantations de prothèses en position mitrale chez l’homme.

L’Année cardiologique 2015
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Le LCZ696, dont le nom de baptême sera probablement Entresto, est allé de victoire en victoire ces douze derniers mois dans le traitement de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection altérée (ICFEA), diminuant dans l’étude PARADIGM-HF, par rapport à l’IEC de référence (l’énalapril), la mortalité toutes causes [1], le risque de mort subite [2], la fréquence des réhospitalisations [3], et ce indépendamment de l’âge [4]. Il s’attaque maintenant à son combat le plus difficile, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, au cours de l’essai PARAGON-HF.

Recommandations ESC
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L’European Society of Cardiology (ESC) a publié des recommandations sur les maladies aortiques durant son congrès en septembre 2014 (www.escardio.org).
C’est la première fois que l’ESC fait des recommandations sur l’ensemble de la pathologie de l’aorte, pas seulement les syndromes aortiques aigus (dissections aortiques mais aussi hématomes intrapariétaux, ulcères aortiques pénétrants et lésions aortiques traumatiques) mais aussi les anévrismes aortiques, les maladies congénitales et génétiques, les aortites et les tumeurs aortiques. Les techniques modernes d’imagerie permettent de visualiser l’ensemble de l’aorte. Deux minutes supplémentaires lors d’une ETT chez un sujet âgé devraient être utilisées pour dépister un anévrisme de l’aorte abdominale. Une liste détaillée des valeurs normales est donnée (dans les web addenda). Les salles hybrides ont permis le développement de nouvelles options diagnostiques et thérapeutiques telles que les traitements endovasculaires, la chirurgie de débranchement de l’arche aortique ou la technique de la trompe d’éléphant congelée. Il faut mettre en place des équipes et des centres pluridisciplinaires spécialisés (cardiologues, chirurgiens, radiologues, cardiopédiatres, généticiens, etc.).

L’Année cardiologique 2015
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Incontestablement, l’année 2015 aura été avant tout marquée par la question “brûlante” de la durée optimale de la double antiagrégation plaquettaire (DAP), après implantation d’un stent actif (DES) ou après un syndrome coronaire aigu (SCA). Si les données s’accumulent et certaines certitudes émergent, il persiste néanmoins une certaine part d’ombre. La publication des nouvelles recommandations de l’ESC concernant le SCA sans sus-décalage du segment ST, la poursuite des travaux sur la stratégie de revascularisation optimale du patient pluritronculaire, qu’il soit stable ou lors de l’angioplastie primaire, ainsi que les traitements du péri-infarctus font également partie des nouveautés de cette année dans le domaine de la cardiologie interventionnelle.

L’Année cardiologique 2015
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Le nombre croissant de revues de cardiologie et de numéros publiés ainsi que les apports saisonniers des grands congrès internationaux aboutissent à une quantité d’informations difficile à gérer au quotidien. Faire un point exhaustif des nouveautés depuis 1 an est une gageure. Sélectionner ce qui paraît le plus important est forcément empreint de subjectivité. Je vous propose donc une sélection de ce qui m’est apparu intéressant, classée par pathologie et par technique.

L’Année cardiologique 2015
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Si l’année écoulée n’a pas vu d’étude majeure dans le domaine de l’angor stable, des avancées significatives, tant dans le domaine du dépistage que de la prévention, de la correction des facteurs de risque et de la prise en charge interventionnelle, ont affiné ou laissent augurer des changements majeurs dans les modalités de prise en charge des coronaropathies chroniques.

Hypertension artérielle
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Prévention par les antihypertenseurs : les preuves de la méta-analyse du Pr Zanchetti

La recherche pharmacologique dans le domaine du traitement de l’HTA est au point mort depuis quelques années et aucune classe pharmacologique nouvelle n’est annoncée à moyen terme. Faute de nouvelles grandes études de morbi-mortalité évaluant de nouvelles classes d’antihypertenseurs, des méta-analyses sont effectuées, incluant les essais réalisés au cours des deux dernières décennies et ayant testé les cinq classes pharmacologiques majeures. Le Pr Alberto Zanchetti, expert incontesté des essais de l’HTA depuis 30 ans, a publié en 2015 cinq méta-analyses ayant pour but de répondre à des questions de pratique quotidienne :
– Quelles complications sont prévenues par la baisse de la PA chez l’hypertendu [1] ?
– Quel objectif de PA chez l’hypertendu traité [2] ?
– Les bénéfices de la baisse de PA sont-ils dépendants du risque cardiovasculaire [3] ?
– La prévention des complications est elle différente selon la classe pharmacologique [4, 5] ?

Billet du mois
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Lors des sessions scientifiques de l’American Heart Association qui se sont tenues à Orlando (États-Unis) du 07 au 10 novembre 2015, une étude épidémiologique d’observation va probablement modifier profondément notre façon d’envisager l’utilité du HDL-cholestérol dans la prise en charge du risque cardiovasculaire. Cette étude suscite plusieurs réflexions.

Revues générales
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Le suivi d’un enfant présentant des tachycardies supraventriculaires (TSV) et n’ayant pas de préexcitation ventriculaire sur l’ECG intercritique dépend de plusieurs facteurs qui sont fonction de la nature de la TSV, de sa tolérance fonctionnelle, de sa fréquence, de l’efficacité du traitement médicamenteux et de l’anxiété des parents. Il peut être de peu à très fréquent.
Il faut éviter les gestes d’exploration diagnostique invasive et de traitement par ablation chez le jeune enfant pour lequel les risques liés au cathétérisme ne sont pas négligeables et une évolution naturellement favorable peut être espérée. À l’inverse, il faut savoir proposer un traitement curatif par ablation chez les enfants gênés malgré un traitement médical, à un moment qui sera décidé pendant le suivi avec l’enfant et les parents.

Revues générales
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En consultation, nous sommes de plus en plus souvent amenés à rencontrer des patients ayant été traités par une ablation de fibrillation atriale. Bien que ce ne soit pas l’objectif initial, se pose alors la question de la poursuite du traitement anticoagulant. Il n’y a actuellement aucune étude randomisée à large effectif nous permettant de répondre à cette question. La conduite dépend généralement de l’habitude des centres.
Cependant, certaines études évaluant le suivi des patients ayant été traités par ablation permettent de fournir des arguments de réponse à notre question. Dans les trois premiers mois suivant l’intervention, il est constaté un surrisque embolique justifiant une anticoagulation efficace. Après ce délai, le risque embolique diminue nettement.

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