Risque de cancer induit par les examens de perfusion myocardique
Les 9,1 millions de scintigraphies myocardiques annuels seraient responsables de 7400 cancers aux Etats-Unis
Les 9,1 millions de scintigraphies myocardiques annuels seraient responsables de 7400 cancers aux Etats-Unis
La mort subite est fréquemment d’origine génétique, en particulier lorsqu’elle touche les sujets jeunes. Il existe dans ces situations un risque accru pour les proches, qui devraient bénéficier d’un bilan cardiologique et d’un conseil génétique, dans la mesure où des mesures thérapeutiques et/ou préventives sont disponibles.
Les analyses génétiques post-mortem, ou autopsie moléculaire, permettent de préciser le diagnostic dans un certain nombre de cas.
Ces nouvelles possibilités sont susceptibles d’améliorer le dépistage des sujets à risque, même si leur mise en œuvre suscite nombre de questions éthiques, majorées par des circonstances psychologiques difficiles.
Des protocoles spécifiques d’évaluation et une information des professionnels doivent être développés.
Les deux types d’angiomes les plus fréquents sont les hémangiomes infantiles et les angiomes plans. Ils sont fréquemment localisés sur le visage où ils posent un problème esthétique et parfois fonctionnel. Certaines formes peuvent s’associer à d’autres anomalies qui doivent être dépistées.
En premier lieu, le dermatologue doit savoir reconnaître les différents types d’angiomes. Il doit savoir identifier les angiomes qu’il pourra prendre en charge à lui seul et ceux qui, à l’inverse, doivent être confiés à des spécialistes. Il doit connaître les complications possibles et les situations dans lesquelles il est nécessaire de réaliser des examens complémentaires et savoir lesquels choisir.
Enfin, il doit connaître les traitements disponibles et leurs indications.
La polyarthrite rhumatoïde est associée à une augmentation de la mortalité coronaire et cérébrovasculaire. Ce risque est lié à la fois aux facteurs de risque cardiovasculaire traditionnels, dont certains sont plus fréquemment observés au cours de la PR, et à des facteurs spécifiques des pathologies inflammatoires chroniques. L’EULAR a proposé 10 recommandations pour diminuer ce risque, et notamment de limiter au maximum l’inflammation biologique, d’évaluer chaque année le risque cardiovasculaire, de donner des conseils d’hygiène de vie, de discuter l’intérêt d’un traitement par statine et antihypertenseurs dès lors que le risque cardiovasculaire est augmenté. Le meilleur moyen de dépister l’atteinte cardiovasculaire infraclinique à l’échelon individuel n’est pas actuellement défini.
Naguère maladie rare et “orpheline”, l’hypertension (artérielle) pulmonaire n’est plus orpheline (car très étudiée et accessible à des traitements efficaces) et, même si elle reste rare, elle est maintenant plus fréquemment diagnostiquée et prise en charge.
Ces changements majeurs, qui se sont produits au cours des 20 (et surtout 10) dernières années, sont essentiellement liés à des progrès dans les domaines diagnostiques et thérapeutiques, qui ont conduit à un élargissement du cadre de l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), et à la caractérisation des nombreuses causes d’hypertension pulmonaire (HTP). La terminologie qui s’est imposée distingue donc l’HTAP des HTP, avec une augmentation de sous-groupes au fur et à mesure d’une connaissance plus précise et détaillée des différents cadres nosologiques (la dernière classification de Dana Point de 2008 comporte maintenant 28 sous-groupes) (tableau I).
“5 000 médicaments disponibles dont la moitié serait inutile”, c’est la phrase qui a été reprise en boucle, début janvier 2011, par les télévisions et les radios après l’intervention du Pr Philippe Even sur différents médias. Une affirmation destinée à provoquer un choc, mais quel choc ?
Tout en sachant qu’il s’agit d’un dossier extrêmement complexe qui ne peut être résumé en quelques lignes, mon propos dans ce billet n’est pas tant d’analyser le fond de cette affirmation que sa forme, qui semble plus nocive qu’utile.
L’hypertension pulmonaire (HTP) est rare, mais doit être évoquée chez tout patient présentant une dyspnée, des syncopes ou des douleurs thoraciques inexpliquées. Si l’échographie cardiaque en permet le dépistage, seul le cathétérisme cardiaque droit permet d’établir de façon formelle le diagnostic d’hypertension pulmonaire précapillaire (PAPm ≥ 25 mmHg, Pcap < 15 mmHg). Une démarche diagnostique rigoureuse est nécessaire pour distinguer des hypertensions pulmonaires de physiopathologie et de prise en charge différentes.
La classification actuelle des hypertensions artérielles pulmonaires (HTAP) correspondant au groupe 1 des hypertensions pulmonaires a introduit, lors du dernier symposium mondial sur l’hypertension pulmonaire de février 2008, la notion nouvelle d’HTAP héritable ; la schistosomiase et les anémies hémolytiques chroniques ; la proposition d’une classification clinique des cardiopathies congénitales et l’individualisation d’un groupe spécifique pour la maladie veino-occlusive et l’hémangiomatose capillaire pulmonaire.
Les éléments du pronostic, essentiels pour guider la stratégie thérapeutique, ont été précisés.
Enfin, la définition hémodynamique de l’HTAP a été simplifiée.
Les hypertensions pulmonaires secondaires constituent un groupe hétérogène d’affections qui correspondent aux groupes 2 à 5 de la classification internationale de Dana Point : hypertensions pulmonaires associées aux cardiopathies gauches, aux maladies respiratoires chroniques et à la maladie post-embolique [1]…
Elles concernent un plus grand nombre de patients que l’hypertension artérielle pulmonaire, mais ne bénéficient pas actuellement de prise en charge spécifique autre que celle des affections sous-jacentes.
L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une maladie rare dont le pronostic sombre a longtemps été considéré comme inéluctable. Cependant, la compréhension des mécanismes physiopathologiques de l’HTAP a conduit, au cours des dix dernières années, à la mise au point de nouvelles cibles thérapeutiques.
La multiplicité des molécules disponibles a permis d’améliorer les symptômes et sans doute d’allonger l’espérance de vie des patients. Il n’en demeure pas moins que l’HTAP reste une maladie incurable.
L’objectif majeur pour les prochaines années est de passer d’une maladie invalidante et mortelle à une maladie chronique sans handicap majeur. Un des enjeux futurs dans la prise en charge des patients est de déterminer des objectifs thérapeutiques précis permettant d’optimiser la stratégie thérapeutique et l’utilisation des molécules disponibles.