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Devant un patient porteur d’une hypertension artérielle résistante, les différents intervenants vont avoir des visions différentes. Le médecin généraliste va devoir se poser et consacrer à l’hypertendu résistant à la thérapeutique du temps, de la réflexion, de l’analyse, bref plus d’énergie qu’en cas de réponse tensionnelle attendue à la thérapeutique antihypertensive. La vision du spécialiste est par essence différente, que ce spécialiste soit cardiologue, néphrologue, endocrinologue ou encore interniste, il va éliminer les causes les plus fréquentes d’hypertension artérielle secondaire et “empiler” un peu différemment les différentes thérapeutiques antihypertensives.
Une hypertension artérielle (HTA) peut être considérée comme résistante si la thérapeutique non médicamenteuse ainsi que l’emploi de trois drogues antihypertensives dont un diurétique ne permettent pas l’obtention de chiffres tensionnels en dessous des cibles recommandées.
Pour l’établissement du diagnostic, une mesure tensionnelle précise doit être réalisée, souvent au moyen de l’automesure tensionnelle au domicile ou d’un Holter tensionnel sur 24 heures, afin de mieux distinguer les fausses HTA et certains diagnostics différentiels.
Dans certains cas, la démarche diagnostique oriente d’emblée vers l’urgence hypertensive associée à des souffrances d’organe parfois irréversibles, nécessitant une prise en charge sans délai. Dans tous les cas, il convient de s’orienter vers la problématique de l’observance liée à la relation patient-praticien, mais aussi vers des causes liées à la thérapeutique, aux substances exogènes et à l’existence d’autres pathologies. Dans ce dernier cas, la recherche d’un syndrome d’apnée du sommeil est incontournable, même si ses liens étroits avec l’HTA ne sont pas totalement élucidés.
L’hypertension artérielle dite résistante au traitement est une situation non négligeable dans la population de patients présentant une HTA. La prise en charge de cette situation est importante d’autant plus que le risque cardiovasculaire est fortement majoré et l’atteinte des organes cibles est plus importante.
Face à l’hypertension résistante, la conduite à tenir actuelle consiste à associer les classes d’antihypertenseurs, après avoir éliminé et traité une HTA secondaire ou une mauvaise observance du traitement et des règles hygiéno-diététiques. Mais il faut savoir qu’une proportion de sujets hypertendus continue à présenter une pression artérielle trop élevée malgré la combinaison des divers antihypertenseurs aujourd’hui disponibles.
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