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Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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Dans la population générale, une fréquence cardiaque (FC) de repos élevée est reliée à une augmentation de la mortalité totale et cardiovasculaire (Kannel ; 1987). Cette donnée épidémiologique est encore plus vraie chez le coronarien. Au Canada, une étude portant sur plus de 24 000 patients coronariens stables suivis sur environ 14 ans a montré que la FC de repos élevée est un facteur prédictif de mortalité, indépendamment des autres facteurs de risque cardiovasculaire (Diaz ; 2005). Sur le plan physiopathologique, une FC élevée au repos favorise l’ischémie myocardique par augmentation de la consommation d’oxygène par le myocarde et diminution de la perfusion coronaire par raccourcissement de la diastole. A terme, cela entraîne un remodelage cardiaque, favorisant ainsi l’insuffisance cardiaque.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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L’incidence de la fibrillation auriculaire (FA) est en constante augmentation ces dernières années. Ce phénomène est lié, d’une part, au vieillissement de la population et, d’autre part, aux progrès de la cardiologie. En effet, les patients atteints de maladie cardiaque sont de mieux en mieux soignés et vivent donc plus longtemps. Or, de nombreuses pathologies cardiaques évoluent, sur le plan rythmique, vers la fibrillation auriculaire.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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>>> Microalbuminurie : nouveau marqueur du risque cardiovasculaire

La microalbuminurie est la fraction de l’albumine excrétée dans les urines et c’est l’un des premiers signes de dysfonction rénale chez les patients diabétiques ou atteints de néphropathies. Elle serait liée à une anomalie de fonction au niveau des cellules endothéliales des vaisseaux du rein. Gerstein et al. ont démontré en 2001 une association assez nette entre la présence de microalbuminurie et l’augmentation du risque relatif d’événements cardiovasculaire chez les patients diabétiques ou non. Ainsi, prévenir l’apparition d’une microalbuminurie, notamment en bloquant le système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA), reviendrait théoriquement à diminuer la morbi-mortalité chez tous les patients.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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La prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) augmente de façon préoccupante à l’échelle planétaire. En 2000, 26,4 % de la population mondiale adulte (soit presque 1 milliard d’individus) étaient hypertendus ; en 2025, les épidémiologistes prévoient une aug- mentation de ce taux à 29 %, soit près de 1,5 milliard de personnes. La lutte contre l’HTA est donc un enjeu de santé publique majeur.

Insuffisance cardiaque
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Après un infarctus du myocarde, le remodelage ventriculaire gauche – processus dynamique aboutissant à une dilatation progressive des cavités cardiaques gauches, ventricule et oreillette, associée à une dysfonction ventriculaire gauche – reste un sujet d’actualité dont la fréquence est élevée malgré l’optimisation du traitement, comme l’ont montré les études REVEs dirigées par C. Bauters.

Cardiomiopathie
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L’objectif de ce résumé des recommandations est d’expliciter pour les cardiologues la prise en charge optimale et le parcours de soins des patients atteints de cardiomyopathie hypertrophique. Ces recommandations recouvrent un protocole national de diagnostic et de soins, le PNDS, tiré d’un argumentaire scientifique détaillé qui s’accompagne d’une liste des actes et des prestations des affections longue durée de LAP.
Ces documents sont consultables sur le site de la Haute Autorité de Santé (www.has-sante.fr), sur le site du Centre de Référence pour les maladies cardiaques héréditaires (www.cardiogen.aphp.fr) et devraient l’être prochainement sur le site de Société Française de Cardiologie (www.sfcardio.fr).

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2011
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Parmi les questions pratiques non résolues dans le domaine cardiovasculaire, la prise en charge du patient polyvasculaire représente un exemple typique. Près d’un tiers de nos patients athéromateux sont en effet des polyvasculaires qui sont à très haut risque cardiovasculaire ; leur prise en charge globale est encore aujourd’hui mal standardisée.
Les recommandations de l’ESC 2011 sur la prise en charge des artériopathies périphériques sont les premières à présenter un chapitre spécifique produit par une équipe multidisciplinaire et consacré au patient polyvasculaire. En voici les grandes lignes.

Cardiologie interventionnelle
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Une mise à jour des recommandations de prise en charge des syndromes coronariens aigus sans sur-décalage du segment ST vient d’être publiée à l’occasion du Congrès de la Société Européenne de Cardiologie qui s’est tenu à Paris à la fin du mois d’août [1].
Il s’agit d’une mise à jour des recommandations sur le même sujet publiées en 2007 [2] incorporant d’assez nombreuses nouveautés, aussi bien en ce qui concerne le diagnostic, la stratification du risque, les approches thérapeutiques et la stratégie générale de prise en charge en particulier avec de nouveaux algorithmes décisionnels.
Pour mémoire, nos collègues américains de l’ACC/AHA ont publié une mise à jour sur le même sujet au printemps 2011. Il est peu de dire que les changements par rapport à la version de 2007 sont difficiles à discerner au sein du document américain, en particulier, les nouveaux inhibiteurs des récepteurs à l’ADP n’y sont même pas mentionnés [3].

Insuffisance cardiaque
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Encore un dossier spécial patient âgé, allez-vous dire… Comme je me le suis dit quand l’équipe chargée de la Rédaction de Réalités Cardiologiques m’a contacté pour me faire part de son souhait de consacrer un dossier complet à nos aînés… Or, jamais l’intérêt d’un tel dossier n’a été aussi grand.

Insuffisance cardiaque
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L’insuffisance cardiaque chronique est très fréquente chez les sujets âgés et particulièrement chez les personnes hospitalisées et chez celles qui vivent en institution.
L’hypertension artérielle et l’ischémie myocardique peuvent interagir avec le vieillissement cardiaque et amplifier ainsi la vulnérabilité des sujets âgés vis-à-vis des pathologies cardiovasculaire et de l’insuffisance cardiaque.
Le diagnostic d’insuffisance cardiaque chronique doit être facilement évoqué chez les personnes âgées. Si les symptômes sont parfois atypiques, l’examen clinique soigneux permet d’identifier des signes d’insuffisance cardiaque et d’orienter les diagnostic. Le dosage du BNP aide le diagnostic.
Le traitement de l’ICC systolique est bien codifié. Le traitement de l’insuffisance cardiaque à fonction systolique préservée est basés sur le traitement des facteurs étiologiques et des éventuels symptômes de rétention hydrosodée.