Divers

Divers
0

Quoi de neuf dans le domaine des… comment dire ? Le terme de spondylarthropathie n’a plus le vent en poupe : il ne situe pas clairement ce groupe d’affections au rang des maladies inflammatoires. Spondylarthrite paraîtrait naturel, mais le terme est jugé trop proche de celui de spondylarthrite ankylosante (SA), faisant craindre une confusion et une restriction du concept à la seule forme axiale des spondylarthr… opathies. Il nous est donc proposé de parler de “spondyloarthrites”, terme plus proche de la terminologie internationale de “spondyloarthritis”, et de conserver le terme de spondylarthrite pour désigner la SA [1]… Mais l’association de ces deux voyelles sonne assez mal en français. Elle satisfera peut-être nos amis basques, du côté de la Bidassoa.

Divers
0

Les avancées dans la connaissance de la polyarthrite rhumatoïde (PR) ont été nombreuses au cours de l’année 2012. Nous proposons d’en faire une revue générale passant de l’épidémiologie au traitement.

Divers
0

Voici quelques nouveautés de l’année en matière d’arthrose. On affine nos connaissances, on comprend mieux certains mécanismes, on espère du nouveau, mais aucune révolution n’apparaît à court terme.

Divers
0

Il y a 20 ans que Paul Ricœur, dans un article intitulé “La souffrance n’est pas la douleur”, a écrit : “On s’accordera donc pour réserver le terme douleur à des affects ressentis comme localisés dans des organes particuliers du corps ou dans le corps entier, et le terme souffrance à des affects ouverts sur la réflexivité, le langage, le rapport à soi, le rapport à autrui, le rapport au sens, au questionnement – toutes choses que nous allons considérer dans un instant. Mais la douleur pure, purement physique, reste un cas limite, comme l’est peut-être la souffrance supposée purement psychique, laquelle va rarement sans quelque degré de somatisation. Ce chevauchement explique les hésitations du langage ordinaire : nous parlons de douleur à l’occasion de la perte d’un ami, mais nous déclarons souffrir d’un mal de dents. C’est donc comme idéal-type que nous distinguons la douleur et la souffrance sur la base des deux sémiologies que l’on vient de dire” [1]. Saluons donc l’initiative de P. Svandra qui suit les traces de Paul Ricœur en 2012 dans la revue Soins Psychiatrie [2]. Quelle belle leçon introductive de sémiologie !

Divers
0

Nous disposons actuellement de traitements efficaces pour traiter l’ostéoporose. D’autres molécules issues d’une meilleure connaissance des voies de signalisation du remodelage osseux seront un jour disponibles. Nous connaissons les patients à risque de fracture qui doivent être traités. La mise en avant ces derniers mois d’événements rares associés à la prise de traitements anti-ostéoporotiques impose de discuter du rapport bénéfice/risque lié à leur utilisation lors de leur institution et de leur poursuite. L’actualisation des recommandations dans le traitement des ostéoporoses (post-ménopausique et cortisonique) devrait permettre de clarifier la prise en charge pour les médecins.

Divers
0

Le syndrome d’apnées du sommeil est une entité complexe susceptible d’entraîner des complications cardiovasculaires non négligeables sur le plan général. Son association à des pathologies ophtalmologiques diverses a été régulièrement décrite ; la relation entre glaucome primitif à angle ouvert et syndrome d’apnées du sommeil n’est pas univoque. Cet article se propose de faire le point sur le sujet et de souligner qu’à l’heure actuelle, la prise en charge du glaucome reposant sur la baisse pressionnelle intraoculaire, il n’en demeure pas moins important de rechercher des facteurs de risque vasculaire éventuellement modifiables pour le bien de nos patients ; l’œil faisant partie du corps humain, on ne peut pas faire abstraction des pathologies générales éventuellement associées.

Divers
0

Les femmes sont davantage victimes d’AVC que les hommes. L’impact social de cette pathologie est majeur et va encore augmenter dans les années à venir, du fait du vieillissement de la population. Le post-partum est une période à risque élevé d’AVC. Sur le plan thérapeutique, l’aspirine est plus efficace chez la femme en prévention primaire des infarctus cérébraux, l’effet bénéfice/risque de la chirurgie carotidienne est moins important, la thrombolyse serait plus efficace.

Divers
0

Les résultats prometteurs obtenus par de nouvelles molécules anticancéreuses au mode d’action plus ciblé que les chimiothérapies anticancéreuses classiques ne doivent pas faire oublier qu’elles sont aussi responsables d’effets secondaires encore mal compris et parfois graves, pouvant nécessiter un ajustement thérapeutique, malgré une efficacité incontestable sur leur cible. Les effets secondaires cutanés sont souvent au premier plan, notamment l’éruption acnéiforme et le syndrome mains-pieds, mais également de nombreuses autres atteintes, qui font constamment l’objet de nouvelles descriptions dans la littérature. Leur survenue pourrait être corrélée à une meilleure réponse tumorale.
Ainsi, une étroite collaboration entre dermatologues et oncologues devient indispensable afin de prévenir, maîtriser et traiter ces effets adverses. La diminution de posologie ou l’arrêt de la thérapie ciblée doivent toujours se faire d’un commun accord entre le patient et ces deux spécialistes.

Divers
0

De nouvelles recommandations internationales concernant la salle de naissance sont parues fin 2010. La priorité d’une réanimation respiratoire de qualité fait consensus avec une pièce en T contrôlant les pressions et sous air pour le nouveau-né à terme. En cas de recours à l’O2, une titration est effectuée en fonction de la SpO2 susductale attendue. L’intubation est au mieux vérifiée par capnographie. Le MCE et l’adrénaline IV ont une place réduite.
Si le nouveau-né naît dans un liquide méconial et qu’il est en mauvais état, il est aspiré et intubé pour aspiration endotrachéale avant toute ventilation. S’il va bien, on s’abstient. L’hypothermie globale contrôlée précoce est bénéfique en cas d’encéphalopathie anoxo- ischémique. Les prématurissimes doivent naître dans une ambiance de 26 °C et sont placés d’emblée dans un sac en polyéthylène.
Il est licite d’arrêter une réanimation bien conduite au bout de 10 minutes en cas d’activité cardiaque indétectable. Les dilemmes éthiques seront exposés. La formation régulière du personnel de salle de naissance est encouragée.

Comptes rendus : European Society of Cardiology 2012
0

Ces recommandations ont été présentées durant le récent congrès du groupe Réadaptation et prévention cardiovasculaire de l’ESC et sont disponibles sur le site de l’ESC (European Guidelines on cardiovascular disease prevention in clinical practice [version 2012]. Eur Heart J, 2012 ; www.escardio.org).
Le texte est dense, long (77 pages) et très référencé (568 références). En voici, très résumés, les points principaux.