Auteur Coisne A.

Service d’explorations fonctionnelles cardiovasculaires, Centre des valvulopathies, CHU de LILLE.

Revues générales Sténose aortique
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Si le rétrécissement aortique (RAO) reste la valvulopathie la plus fréquente, l’évaluation de sa sévérité, bien que primordiale dans sa prise en charge, peut être prise en défaut par plusieurs pièges. D’abord, il convient d’éliminer les causes d’hyper débit cardiaque, associées à une augmentation des vitesses et gradients aortiques, et de contrôler la tension artérielle.
Ensuite, plusieurs astuces permettent une évaluation adéquate du RAO : la mesure précise de la chambre de chasse du ventricule gauche (CCVG) doit être comparée à la valeur théorique, il faut multiplier les incidences, notamment utiliser la voie parasternale droite et la sonde Pedof, prendre en compte les paramètres hémodynamiques (index de perméabilité et temps d’accélération aortique) et ne pas oublier le phénomène de restitution de pression. En cas de situation discordante, l’utilisation de l’échographie de stress ou du scanner cardiaque avec calcul du score calcique valvulaire peut avoir un intérêt.

Revues générales
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La découverte d’une cardiomyopathie hypertrophique (CMH) chez un sujet âgé est finalement fréquente et nécessite une démarche diagnostique rigoureuse. Après avoir éliminé les causes fréquentes d’hypertrophie pariétale (hypertension artérielle et rétrécissement aortique), il convient de rechercher une CMH sarcomérique qui a un impact sur le pronostic et chez les apparentés. Le contexte clinique, l’ECG, l’échographie et, si nécessaire, l’IRM et la scintigraphie sont les outils indispensables pour mener à bien l’enquête étiologique. Chez un sujet âgé, il ne faut pas passer à côté d’une amylose AL ou TTR d’autant plus que des traitements spécifiques existent pour ces deux pathologies.