Prévention

L’Année cardiologique 2024
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La prévention est un domaine multifactoriel et pluridisciplinaire. Elle fait l’objet de nombreuses études de qualités et de fiabilités diverses dans des revues très différentes, parfois spécifiques et éloignées du champ de la cardiologie. Opérer un tri est donc à la fois partial et partiel. C’est ce qui a été tenté cependant dans cette mise au point au sujet de l’actualité en prévention cardiovasculaire en 2024.

L’Année cardiologique 2020
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Lorsque nous envoyons nos textes pour “l’Année cardiologique”, le congrès de l’American Heart Association (AHA) n’a pas encore eu lieu. C’est donc dans l’Année cardiologique 2020 que l’on rapporte ce qui s’est passé au congrès de l’AHA mi-novembre 2019. Dans le cadre de la prévention, deux essais ont été présentés à Philadelphie et publiés dans le New England Journal of Medicine : COLCOT [1] et TST [2].

Revues générales
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Le credo actuel : “Il faut faire de la prévention l’alpha et l’oméga de la santé !”…
La prévention est bien sûr essentielle en termes de qualité de vie et d’espérance de vie de tout un chacun et a peut-être été parfois négligée. Bien qu’elle soit l’affaire de tous, le médecin est le plus souvent “tête de pont”. Il peut s’appuyer sur des recommandations récentes de plus en plus fines et documentées, à adapter au cas par cas, de façon positive.
Au cœur des stratégies de prévention se trouvent l’activité physique et, pour les patients atteints de pathologie cardiovasculaire athéromateuse, la réadaptation.

L'Année cardiologique 2019
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Dans le domaine de la prévention cardiovasculaire (CV), cette année cardiologique a été une année de recommandations. Il y a eu d’abord, présentées au congrès de l’American College of Cardiology en mars, les recommandations américaines sur la prévention CV primaire [1]. En septembre, durant le congrès de la Société européenne de cardiologie, deux ensembles de recommandations ont été émis dans le domaine de la prévention CV sur la prise en charge des dyslipidémies [2] et sur la prise en charge du diabète [3]. Voici un résumé très court de ces trois textes de recommandations, qui seront bientôt plus détaillés sur le site de Réalités cardiologiques.

Insuffisance coronaire
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L’aspirine et/ou le clopidogrel doi(ven)t être proposé(s) en prévention secondaire des maladies cardiovasculaires, c’est-à-dire chez les patients ayant eu un événement cardiovasculaire aigu et/ou une angioplastie coronaire avec ou sans stent.
En dehors de la prévention cardiovasculaire secondaire, le rapport bénéfice-risque de l’aspirine n’est pas suffisamment clarifié pour permettre son utilisation, y compris chez les diabétiques.
Des études sont en cours pour évaluer contre placebo le bénéfice de l’aspirine en prévention primaire chez les diabétiques (études ASCEND et ACCEPT-D). Dans l’attente de leurs résultats, le bénéfice clinique net d’un antiagrégant plaquettaire en prévention primaire, y compris chez les diabétiques, est à considérer comme non connu et non validé.