Fibrillation atriale

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L’HTA est le premier facteur de risque de décès, la FA est le trouble du rythme plus courant. Ils sont souvent associés, ce qui majore le risque de complications cardiovasculaires, avec au premier plan les AVC (accidents vasculaires cérébraux) ischémiques ou hémorragiques. La mesure de la PA chez le patient en FA peut être effectuée par des appareils automatiques (fiables pour la PAS, surestiment la PAD), mais il faut multiplier les mesures.
Un dépistage opportuniste de la FA est recommandé chez les hypertendus de 65 ans ou plus.
Le traitement de l’HTA est primordial, avec un objectif de PAS entre 120 et 140, de PAD entre 70 et 80 mmHg ; il réduit le risque de FA. Les molécules de choix sont les bêtabloquants en cas de FA rapide ou les inhibiteurs calciques non-dihydropyridines ; les inhibiteurs du système rénine angiotensine pour la FA paroxystique ou lente. Pas d’antiarythmiques de classe I en cas d’HVG.

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Pour les autorités sanitaires françaises, la fermeture d’auricule gauche est réservée aux patients présentant une fibrillation atriale (FA) “non valvulaire”, associée à un score de CHA2DS2-VASc ≥ 4,
et constitue une contre-indication formelle aux traitements anticoagulants, généralement en raison d’une hémorragie intracérébrale ou digestive.
Ces indications doivent évoluer et suivre les recommandations d’autres pays, à savoir le score de CHA2DS2-VASc ≥ 2, c’est-à-dire les indications de classe I du traitement anticoagulant. Cette évolution est liée aux progrès techniques, opérateurs et prothèses, avec une morbidité très faible, ainsi qu’aux résultats de grands registres.
Par ailleurs, l’étude LAAOS III, publiée en mai 2021, remet en avant la fermeture d’auricule chirurgicale en cas de chirurgie cardiaque pour des patients présentant de la FA.

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Les liens entre fibrillation atriale (FA) et sport sont complexes mais les connaissances physiopathologiques actuelles permettent de mieux cerner cette entité particulière. On s’accorde actuellement à ne parler de FA du sportif que chez des sujets jeunes de moins de 60 ans, sans autre cause de FA. Dans ce cas, la pratique du sport reste possible, y compris en compétition, dès lors que le sportif est en rythme sinusal.
Le traitement reste compliqué car les sportifs supportent rarement les antiarythmiques du fait de l’effet chronotrope négatif. L’isolation des veines pulmonaires est donc la seule technique en cas de FA paroxystique gênante.