Echographie

L’Année cardiologique 2023
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Les recommandations ESC 2023 sur les cardiomyopathies [1] sont très détaillées (123 pages) et proposent une nouvelle description phénotypique des cardiomyopathies, incluant la cardiomyopathie hypertrophique (CMH), la cardiomyopathie dilatée du ventricule gauche (CMD), une nouvelle entité la cardiomyopathie non dilatée du ventricule gauche, la cardiomyopathie arythmogène du ventricule droit (CVDA), la cardiomyopathie restrictive, le VG non compacté et le syndrome de Takotsubo.

Revues générales
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L’échographie transœsophagienne reste un outil diagnostique indispensable dans le quotidien cardiologique. L’examen nécessite un apprentissage minutieux, avec des prérequis anatomiques et une période de formation technique auprès d’une personne expérimentée. Autonome, l’opérateur devra réaliser un examen complet et systématique qu’il interprétera et orientera en fonction d’un contexte clinique. L’acquisition de compétences échographiques lui permettra d’éviter les différents pièges de l’ETO (artéfacts, variantes anatomiques au niveau du cœur droit et gauche et diagnostics alternatifs).

Revues générales
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L’échographie de stress est une méthode utilisée au quotidien pour le diagnostic et le suivi de la maladie coronaire. L’acquisition des boucles et leur lecture nécessite un apprentissage certain pour obtenir une bonne fiabilité diagnostique.
De multiples pièges peuvent suggérer ou masquer une ischémie myocardique. L’objet de cet article est de présenter les plus fréquents d’entre eux et la façon de les éviter.

L’Année cardiologique 2014
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Valeurs de référence normales en échocardiographie
La disponibilité de valeurs normales de référence pour la quantification des cavités cardiaques est un prérequis pour une évaluation échocardiographique précise. Deux études récentes multicentriques ont rapporté les valeurs de référence dans une large population de sujets sains. La première étude [1] a inclus un groupe de 734 volontaires sains (âge moyen : 45,8 ± 13,3 ans, 320 hommes et 414 femmes) dans 22 centres internationaux. Les femmes avaient une surface corporelle significativement plus petite et une pression artérielle plus basse. La qualité de l’imagerie était bonne à excel-lente chez la majorité des patients. Les limites de référence supérieure et inférieure étaient plus élevées chez l’homme en comparaison avec la femme. Les valeurs de référence variaient avec l’âge. Ces modifications liées à l’âge persistent après normalisation par la surface corporelle. Cette étude donne donc des valeurs échographiques 2D de référence et met en évi-dence la nécessité d’indexation selon la surface corporelle qui doit être effectuée en même temps que l’évaluation selon l’âge et le sexe.

Echographie
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Après un infarctus du myocarde, l’échographie cardiaque doit être systématiquement réalisée le jour de l’admission aux soins intensifs. L’évaluation de la fonction ventriculaire gauche et droite doit être rigoureuse afin de stratifier le pronostic et de planifier la stratégie thérapeutique.
Il est important de rechercher au cours de ce premier examen les complications mécaniques et la présence d’un thrombus dans les segments akinétiques. Il faudra savoir répéter l’échographie en cas d’apparition de souffle ou d’instabilité hémodynamique.

Echocardiographie
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L’année 2013 a de nouveau été marquée par de nombreuses publications intéressantes dans le domaine de l’échocardiographie, notamment dans certaines thématiques comme l’évaluation du ventricule droit, les valvulopathies mitrales ou aortiques ou le 2D strain toujours à l’origine de nombreuses études.

Echographie
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Echographe de poche
L’échographe de poche (300 g) possède une imagerie 2D associée à du Doppler couleur, mais pas de Doppler spectral. Sa profondeur est limitée (< 25 cm) avec un secteur d’angle < 75°. Des mesures de distance et de surface sont réalisables et une numérisation des boucles et images est possible.

Echographie
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Diagnostic positif
1. Contexte clinique
Devant un tableau d’insuffisance cardiaque (IC) inexpliquée souvent globale avec hépatomégalie, voire hépatalgie (en l’absence de valvulopathie sévère, de coronaropathie significative, de cardiomyopathie dilatée…), le clinicien/échocardiographiste devra évoquer le diagnostic de cardiomyopathie restrictive (CMR), d’autant plus facilement qu’à l’échocardiographie la fonction ventriculaire est peu ou pas perturbée et qu’à l’inverse, les oreillettes sont dilatées, témoignant d’une élévation chronique des pressions du massif auriculaire.

Echographie
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Une discordance entre les valeurs du gradient moyen et de la surface valvulaire aortique est observée chez 25 % à 30 % des patients ayant une sténose valvulaire aortique. Cette situation doit conduire à rechercher avant tout une erreur de mesure dont les plus fréquentes sont :
– une sous-estimation du diamètre de l’anneau aortique qui peut être évitée en recherchant la valeur la plus grande en incidence parasternale longitudinale et en la comparant avec la valeur théorique pour la surface corporelle du patient,
– une sous-estimation de la vitesse aortique qui doit être évitée en utilisant toutes les incidences possibles et particulièrement la voie parasternale droite,
– une erreur sur la vitesse sous-aortique qui peut être sous-estimée (défaut d’alignement sur le flux, volume de mesure trop éloigné de la valve aortique), ou surestimée.
En cas de discordance, il est également souhaitable de comparer le volume d’éjection systolique calculé en Doppler avec celui obtenu par la méthode des volumes.

Echographie
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Un critère seul n’est pas suffisant pour définir l’importance d’une fuite tricuspide.
Il est nécessaire d’intégrer les deux mesures bidimensionnelles (anneau et hauteur de coaptation), le retentissement ventriculaire droit et les cinq critères Doppler.

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