Faut-il élargir les indications opératoires dans le rétrécissement aortique asymptomatique à fraction d’éjection préservée ?

0

Le rétrécissement aortique calcifié (RAC) est actuellement la valvulopathie native numéro un en Europe et la première cause d’intervention valvulaire cardiaque [1]. Un RAC sévère est diagnostiqué à l’écho-
Doppler cardiaque sur la conjonction d’une valve aortique sévèrement calcifiée, peu mobile et d’un pic de vitesse transvalvulaire (Vmax) > 4 m/s en Doppler continu, qui va généralement de pair avec un gradient moyen > 40 mmHg et une surface valvulaire < 1 cm² [2]. La prévalence du RAC sévère augmente avec l’âge, elle est de 2 à 4 % dans la population générale après 75 ans, la
plupart étant diagnostiqués au stade asymptomatique.

D’après les recommandations actuelles, en cas de RAC sévère et asymptomatique, seul un remplacement valvulaire chirurgical est possible, les indications opératoires européennes étant plutôt restrictives [2]. Plusieurs études récentes, dont la première étude randomisée comparant la chirurgie précoce au traitement conservateur [3], devraient permettre d’élargir les indications opératoires au stade asymptomatique, comme c’est déjà le cas dans les recommandations américaines de 2020 [4].

Intérêt de l’ECG d’effort

En cas de RAC sévère associé à des symptômes indubitables, tout test d’effort est formellement contre-indiqué. À l’opposé, l’ECG d’effort est fortement recommandé chez les patients asymptomatiques et physiquement actifs : cela permet d’objectiver[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Institut Mutualiste Montsouris, PARIS.