Syndrome de Brugada asymptomatique : que faut-il faire ?

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Le syndrome décrit par les frères Brugada [1] est actuellement défini par l’anomalie ECG caractéristique du Brugada de type 1 (sus-décalage > 0,2 mV [2 mm] descendant du segment ST et onde T négative) enregistrée sur au moins 1 dérivation précordiale droite (V1 ou V2) au niveau du 2e, 3e ou 4e espace intercostal (fig. 1). Cet aspect de type 1 peut être spontané ou induit par un test pharmacologique avec un bloqueur sodique (ajmaline ou flécaïnide en France) [2, 3]. Le syndrome de Brugada est associé à un risque de mort subite et représente une proportion importante des causes de mort subite survenant sur un cœur sain.

La prise en charge des patients avec un syndrome de Brugada symptomatique est consensuelle. Si le syndrome a été responsable d’un arrêt cardiaque récupéré ou d’une syncope sans autre cause retrouvée, il est alors recommandé de proposer l’implantation d’un défibrillateur automatique (DAI) [2-4]. En revanche, la prise en charge du syndrome de Brugada asymptomatique a été, et continue d’être, l’objet de nombreuses polémiques et controverses. Nous allons essayer de répondre ici à la question titre de cet article.

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À propos de l’auteur

MCU-PH, Paris Cardiologie - Hôpital Lariboisière