Pièges diagnostiques en échographie de stress

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L’échographie de stress est aujourd’hui un outil diagnostique et pronostique du quotidien pour le cardiologue. Sa principale indication est la maladie coronaire et c’est uniquement dans cette pathologie que nous envisagerons les pièges de cette technique. Son utilisation dans les maladies valvulaires est également intéressante mais ne sera pas abordée dans cet article.

En préambule, il convient de rappeler que les méthodes fonctionnelles d’imagerie cardiaque à la recherche d’une ischémie trouvent leur place au sein d’une population de patients à risque intermédiaire de maladie coronaire (indication de classe I des recommandations européennes). Les patients à très faible ou très fort risque ne sont pas de bonnes indications de la technique car ils exposent à de forts taux de faux positifs et négatifs respectivement.

Réalisation de l’échographie de stress

1. Protocole

Deux méthodes de stress sont utilisables : l’effort physique et le protocole dobutamine-atropine. C’est l’échographie d’effort qui doit être privilégiée chaque fois qu’elle est techniquement possible, car sa sensibilité est significativement supérieure à celle de la dobutamine.

Pour être valide, l’examen doit être mené à plus de 85 % de la fréquence maximale théorique (FMT). Dans le cas contraire, il[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Saint-Augustin, BORDEAUX.