- Problématique
- 1. Un diagnostic méconnu du grand public
- 2. La nécessité absolue d’une imagerie cérébrale avant tout traitement spécifique
- 3. Une fenêtre thérapeutique de fibrinolyse très étroite : moins de 4 h 30
- 4. Un risque hémorragique cérébral important
- Physiopathologie
- Prise en charge en urgence
- 1. La phase préhospitalière
- 2. La phase hospitalière : l’unité neurovasculaire (ou stroke unit pour les Anglo-Saxons)
- Prise en charge thérapeutique
- 1. Thrombolyse intraveineuse
- 2. Traitements de recanalisation par voie endovasculaire
- 3. Autres traitements
- Conclusion
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) posent un problème majeur de santé publique car ce sont une pathologie fréquente avec un risque de mortalité et de handicap très élevé. Les AVC touchent plutôt les sujets âgés, avec un âge médian de 77 ans. Toutefois, 1/4 d’entre eux survient avant 65 ans. Leur incidence en France est de 120 000 à 145 000 AVC par an [1], et elle devrait continuer à augmenter dans les années à venir, compte tenu du vieillissement de la population. Les AVC constituent la première cause de décès chez la femme et la troisième chez l’homme ; ils sont la première cause de handicap acquis de l’adulte, (75 % des survivants l’étant avec séquelles), et ils représentent aussi la seconde cause de démence. Environ 80 % des AVC sont des infarctus cérébraux (IC) consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale.
Sur le plan thérapeutique, l’IC a cessé d’être une fatalité brutale, imprévisible et incurable. Il doit maintenant être considéré comme l’une des plus grandes urgences médicales, depuis l’apparition du premier traitement efficace de reperfusion artérielle cérébrale : la thrombolyse par rt-PA intraveineux.
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire