AVC ischémique : prise en charge à la phase aiguë

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Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) posent un problème majeur de santé publique car ce sont une pathologie fréquente avec un risque de mortalité et de handicap très élevé. Les AVC touchent plutôt les sujets âgés, avec un âge médian de 77 ans. Toutefois, 1/4 d’entre eux survient avant 65 ans. Leur incidence en France est de 120 000 à 145 000 AVC par an [1], et elle devrait continuer à augmenter dans les années à venir, compte tenu du vieillissement de la population. Les AVC constituent la première cause de décès chez la femme et la troisième chez l’homme ; ils sont la première cause de handicap acquis de l’adulte, (75 % des survivants l’étant avec séquelles), et ils représentent aussi la seconde cause de démence. Environ 80 % des AVC sont des infarctus cérébraux (IC) consécutifs à l’obstruction d’une artère cérébrale.

Sur le plan thérapeutique, l’IC a cessé d’être une fatalité brutale, imprévisible et incurable. Il doit maintenant être considéré comme l’une des plus grandes urgences médicales, depuis l’apparition du premier traitement efficace de reperfusion artérielle cérébrale : la thrombolyse par rt-PA intraveineux.

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À propos de l’auteur

Service des Urgences cérébrovasculaires, Hôpital Pitié-Salpêtrière, PARIS.