- Variations de l’uricémie au cours de la crise de goutte : les faits
- 1. Les faits connus
- 2. Les faits moins connus
- Régulation de l’uricémie au cours de la crise de goutte : les hypothèses
- Régulation de l’uricémie en dehors des crises de goutte
- 1. Régulation moléculaire (biosynthèse des purines)
- 2. Homéostasie de l’acide urique
- Régulation de l’uricémie par les facteurs génétiques et d’environnement
- 1. Facteurs génétiques
- 2. Facteurs sociodémographiques
- 3. Facteurs d’environnement
- 4. Comorbidités
- Conclusion
Si la physiopathologie de l’inflammation goutteuse est aujourd’hui bien connue, mettant en jeu une réaction de défense de l’organisme qui fait appel essentiellement à l’immunité innée [1], et si les mécanismes et les facteurs déclenchants de l’hyperuricémie et de la goutte sont bien répertoriés [2], les relations entre l’uricémie et l’inflammation ont été peu explorées chez l’Homme, notamment les variations de l’uricémie au cours de la phase de crise de goutte et de la phase intercritique. Un certain nombre d’études viennent apporter un éclairage nouveau sur cette question qui a des implications cliniques (définition de l’hyperuricémie, diagnostic biologique de la goutte, facteurs intervenant dans la crise de goutte).
Variations de l’uricémie au cours de la crise de goutte : les faits
1. Les faits connus
La normative ageing study a montré que l’hyperuricémie était très fortement liée au risque de goutte [2]. On connaît bien aujourd’hui (www.crisedegoutte.fr) les mécanismes et facteurs déclenchants de l’hyperuricémie et de la goutte : apport alimentaire excessif de purines (protéines d’origine animale, bière), consommation trop fréquente de boissons sucrées (sodas,[...]
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