- Les bénéfices de la dénervation du nerf sympathique rénal chez les hypertendus non contrôlés par une multithérapie
- La variabilité intervisite : un nouvel aspect de la variabilité de la pression artérielle, influencé par le choix du traitement
- L’analyse des nouveaux essais thérapeutiques entrepris chez les diabétiques fait reconsidérer l’objectif tensionnel à atteindre dans cette population
- L’automesure tensionnelle : un moyen efficace pour le suivi de l’hypertendu traité
Les bénéfices de la dénervation du nerf sympathique rénal chez les hypertendus non contrôlés par une multithérapie
Si l’année 2010 a été calme en termes de publications de grands essais thérapeutiques dans l’HTA, de nouvelles données sur un traitement interventionnel de l’HTA par dénervation du nerf sympathique des artères rénales ont retenu toute l’attention. La destruction des fibres nerveuses qui engainent les artères rénales par radiofréquence est l’application d’une technique moderne à un moyen thérapeutique ancien, celui d’un traitement chirurgical de l’hypertension par une sympathectomie des nerfs rénaux. Cette méthode préconisée dans les années 1930 a été jusqu’à l’apparition des médicaments antihypertenseurs un des moyens permettant d’obtenir une baisse de la pression artérielle chez les patients présentant des hypertension sévères. Cette technique efficace exposait toutefois à l’inconvénient de la survenue d’hypotensions sévères, en particulier à l’orthostatisme.
Cette méthode, abandonnée avec l’arrivée des médicaments antihypertenseurs, réapparaît sous une forme différente grâce à l’application de la méthode de la radiofréquence au niveau des artères rénales. Par l’usage d’un cathéter spécifique positionné dans la lumière du tronc des artères rénales, il est réalisé une destruction des fibres nerveuses qui engainent l’adventice des artères. La méthode impose d’agir sur l’artère rénale droite et gauche et d’appliquer le courant de radiofréquence en multipoint sur une distance de plusieurs centimètres.[...]
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