B-Left HF : Comparaison dans l’insuffisance cardiaque systolique de la stimulation biventriculaire à l’univentriculaire gauche seule

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G. Boriani et al. AHJ, 2010 ; 159 : 1052-1058.

But de l’étude

De précédentes études laissaient entendre que les deux méthodes seraient équivalentes.

Méthodes

176 patients en NYHA III ou IV à FE d’au plus 35 % et QRS d’au moins 130 ms nécessitant une resynchronisation ont été aléatoirement répartis entre les deux techniques.

Résultats

La proportion de répondeurs dans les deux groupes correspondait aux chiffres de la littérature, soit respectivement 76,2 et 74,7 % pour Bi et gauche, ce qui permettait de conclure à la non infériorité de la stimulation gauche isolée par rapport à la double stimulation, y compris pour une série de critères de réponse cliniques et échographiques.

Conclusion

La stimulation isolée du VG n’est pas inférieure à la stimulation biventriculaire à 6 mois en ce qui concerne les réponses cliniques et échographiques et cette option peut donc être considérée comme une alternative fiable à la stimulation biventriculaire.

Commentaires

Une évaluation et comparaison stimulation biventriculaire ou ventriculaire gauche seule chez les insuffisants cardiaques avec bloc de branche gauche il y a près de 10 ans par l’équipe de Brest à 6 mois ne montrait pas de différences significatives (A. Touiza et al. J Am Coll Cardiol, 2001 ; 38 : 1966-1970) et dès l’époque on se demandait pourquoi mettre deux sondes là où une suffirait. L’effet du choix du site de stimulation gauche en lui-même n’est pas indifférent ; on montrait par exemple que la resynchronisation par stimulation biventriculaire comprenant un site d’activation ventriculaire gauche latéral est supérieure au moins en aigu à une stimulation antérieure mais d’autres études étaient nécessaires pour l’affirmer (C. Butter et al. Circulation, 2001 ; 104 : 3026-3029). L’optimisation de la réponse hémodynamique de la resynchronisation par l’essai systématique des différents sites de stimulation gauche (N. Derval et al. J Am Coll Cardiol, 2010 ; 55 : 566-575) montrait en fait de grandes variations inter- et intra-individuelles dans la réponse hémodynamique en fonction du site choisi de stimulation gauche. La stimulation ventriculaire double en position optimale améliorait significativement le +dP/dTmax (+31 +/- 26 % ; p < 0,001) et était supérieure à la stimulation dans le sinus coronaire (+15 +/- 23 % ; p < 0,001), à celle[...]

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