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Se servir de son cerveau face à l’intelligence artificielle – Blinder le moteur

En novembre 2022, la mise à disposition de ChatGPT, outil numérique conversationnel, a été fortement médiatisée au point qu’aucun outil numérique n’a connu un taux d’adoption aussi rapide (fig. 1). Ce phénomène a traduit l’essor inattendu dans sa rapidité de ce qui est dénommé “l’intelligence artificielle” (IA).

Chirurgie
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Les anévrysmes de l’aorte ascendante sont divisés en deux entités distinctes selon l’étiologie et la prise en charge chirurgicale : les anévrysmes de la racine de l’aorte affectant la première partie de l’aorte ascendante incluant sinus de Valsalva et les anévrysmes aortiques supravalvulaires où les sinus de Valsalva sont de diamètre normal.
En absence de traitement chirurgical, le risque de ces anévrysmes est la dissection aortique ou la rupture surtout lorsque le diamètre dépasse 50 mm. Les examens clés pour évaluer le diamètre de l’aorte ascendante et sa progression dans le temps sont l’échocardiographie et le scanner thoracique (CT) spiralé.
Le traitement médical par bêtabloquants et un suivi par échocardiographie sont recommandés pour les patients asymptomatiques. Le traitement chirurgical des anévrysmes supravalvulaires consiste au replacement de l’aorte par un tube supracoronaire, alors que les anévrysmes de la racine de l’aorte peuvent nécessiter en plus un geste sur la valve aortique.

Cours d'ECG de l'enfant
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Les tachycardies supraventriculaires (TSV) sont les troubles du rythme les plus fréquents de l’enfance. Les TSV ont des mécanismes et des localisations différentes mais, par définition, prennent toujours naissance en amont de la bifurcation du faisceau de His.

Le mécanisme le plus fréquent est la réentrée : le courant de dépolarisation décrit une boucle qui s’auto-entretient de proche en proche. Si la réentrée passe par le nœud auriculo-ventriculaire et une voie de conduction accessoire entre les oreillettes et les ventricules, on parle de tachycardie jonctionelle par rythme réciproque ; si la boucle se fait dans l’oreillette, il s’agit d’un flutter atrial.

Imagerie
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Le cardiologue se doit de connaître les complications cardiaques des traitements anticancéreux, au premier rang desquels les chimiothérapies. Les complications graves sont dominées par la cardiotoxicité myocardique. Les anthracyclines peuvent être à l’origine de cardiomyopathies irréversibles ; cette toxicité myocardique est liée à la dose cumulée administrée, avec des facteurs augmentant le risque comme le sexe féminin et l’association avec le trastuzumab.
La vigilance est de règle par une évaluation régulière de la fraction d’éjection par échographie. L’utilisation des biomarqueurs est également très utile, permettant d’introduire des IEC en cas d’augmentation et/ou une baisse de la fraction d’éjection. Les autres complications : ischémie, HTA, complications thrombo-emboliques sont loin d’être rares et justifient un traitement spécifique. Le dialogue entre spécialistes est ici au premier plan.
La fraction d’éjection en échographie reste le moyen le plus accessible d’évaluation de la fonction globale mais sa baisse est souvent tardive et son manque de reproductibilité pose problème quant au diagnostic précoce de la cardiotoxicité. Le strain global est un outil prometteur de diagnostic précoce. L’interruption ou la diminution d’un traitement doit être prise en toute connaissance des risques encourus, soit cardiaque en cas de cardiotoxicité, soit carcinologique.

Cardiologie interventionnelle
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Les techniques ablatives ont été proposées dans la FA dans les années 90. Leur place est de plus en plus importante dans le traitement de cette pathologie. Les dernières recommandations de la Société Européenne de Cardiologie ont encore insisté sur l’intérêt de ces techniques. Nous vous présentons dans ce film une procédure réalisée dans le service de Cardiologie de l’hôpital Lariboisière à Paris.

Billet du mois
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“C’est terrible. La pollution, le réchauffement climatique, et tous ces pédophiles, ces assassins qui courent les rues, et la maladie d’Alzheimer, et la crise, et la dette… plus ça va, moins ça va”. Combien de fois n’a-t-on, dans son entourage ou lors d’une consultation, entendu de tels propos. Voire, n’y a-t-on pas pensé ? De quoi perdre son enthousiasme.

Alors, pour garder le moral, deux solutions : couper la télé et la radio une bonne fois pour toutes et faire comme nos grands-parents, aller à la pêche, aller en pique-nique, taper tranquillement le carton en famille ou avec des amis… et profiter du temps qui passe. Ou bien regarder les faits. Certes, l’effet loupe d’informations tournant en boucle, avec comme support le sensationnalisme, laisse penser que, plus ça va, moins ça va, mais…