La nutrition n’est plus dans son assiette…

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Lors de ces derniers mois, plusieurs publications ont évalué la validité des recommandations diététiques pour la prévention des maladies cardiovasculaires. Ces publications contribuent à remettre en cause des pratiques jugées jusqu’ici comme bien établies et valides. En reprenant l’origine de l’expression “ne pas être dans son assiette” qui renvoyait à l’absence de stabilité d’une chose ou d’une position, il est ainsi possible de dire que la nutrition, en tant que pratique médicale, n’est plus dans son assiette.

Ainsi, et en bref, deux méta-analyses ont conclu que les recommandations prônant une réduction de la ration calorique, de la ration lipidique et des graisses saturées et un enrichissement en acides gras mono ou polyinsaturés ne reposent sur aucune preuve. Pire encore, les nouvelles recommandations diététiques officielles nord-américaines ne restreignent plus la consommation des aliments riches en cholestérol (notamment les œufs), y compris chez les patients ayant des taux plasmatiques élevés de cholestérol.

Ces nouvelles données posent de multiples questions. Alors nourrissons-nous de ces nouvelles données et interrogations.

Une méta-analyse ciblant directement les recommandations diététiques

Les auteurs (Harcombe Z et al.) d’une méta-analyse publiée en 2015 dans le BMJ Open ont évalué si les premières recommandations diététiques pour la prévention cardiovasculaire (CV) qui prônaient la réduction et/ou la modification des apports lipidiques reposaient sur des preuves établies. Ces premières recommandations ont été émises en 1977 aux États-Unis, avec une cible potentielle de 220 millions d’Américains, et en 1983 au Royaume-Uni, avec une cible potentielle de 56 millions de Britanniques.

Harcombe[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.