- Qu’est-ce qu’une FA restant rapide ?
- Contrôle du rythme ou de fréquence : là est la question !
- Quel est le rapport bénéfice/risque d’une ablation du NAV avec stimulation ventriculaire ?
- Quel est le rapport bénéfice/risque de l’ablation de la FA centrée autour des veines pulmonaires ?
- Alors, que faire ?
- 1. A qui proposer une stratégie ablation du NAV et mise en place d’un stimulateur ?
- 2. A qui proposer une ablation de FA ?
- Conclusion
L’ablation de la fibrillation auriculaire (FA) est devenue durant la dernière décennie le traitement de choix de la FA paroxystique résistant au traitement médicamenteux [1]. Cette technique a émergé à une époque où certains travaux avaient montré l’efficacité d’une stratégie de contrôle de fréquence “ablation du nœud auriculoventriculaire (NAV)/stimulation”.
Il existe donc aujourd’hui deux options thérapeutiques recevables dans la FA restant rapide : le contrôle du rythme par ablation par radiofréquence centré autour des veines pulmonaires avec ou sans modification du substrat ou la poursuite d’un objectif de contrôle de fréquence par amputation du NAV et stimulation cardiaque.
Qu’est-ce qu’une FA restant rapide ?
Les Sociétés savantes recommandent d’obtenir une fréquence cardiaque comprise entre 60 et 80 battements par minute (bpm) au repos et entre 90 et 115 bpm pour un effort modeste [2]. Les objectifs sont d’autant moins stricts que l’âge du patient avance. Ces recommandations reposent en fait sur peu d’arguments scientifiques. Aucune des études RACE (Rate Control vs Electrical Cardioversion for persistent AF) et AFFIRM (AF Follow-up Investigation of Rhythm Management) [3, 4] n’a montré de différence significative en termes de mortalité entre la stratégie contrôle du rythme et contrôle de fréquence. Dans l’étude AFFIRM cependant, les objectifs de fréquence étaient plus stricts : < 80 bpm au repos et < 110 bpm au test de marche de 6 minutes contre < 100 bpm au repos dans RACE. Les fréquences moyennes obtenues étaient respectivement de 76 et 85 bpm.
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