Comptes rendus : American Heart Association 2011

Comptes rendus : American Heart Association 2011
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L’étude AIM HIGH (Atherothrombosis Intervention in Metabolic Syndrome with Low HDL/High Triglycerides : Impact on Global Health Outcomes trial) a été un essai thérapeutique conduit par une agence de santé américaine (le NHLBI) dont l’objectif était d’évaluer l’effet clinique de la niacine (acide nicotinique à libération prolongée) contre placebo, chez des patients en prévention cardiovasculaire secondaire et ayant un LDL bas et un HDL bas.
Elle a été interrompue avant son terme faute d’efficacité clinique du traitement alors que l’objectif lipidique était atteint : le HDL avait augmenté significativement, les triglycérides avaient diminué significativement, et plus encore, le LDL avait aussi diminué significativement sous niacine.

Comptes rendus : American Heart Association 2011
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L’étude PALLAS a été conduite pour évaluer si un antiarythmique, la dronédarone, pouvait améliorer le pronostic de patients ayant une fibrillation atriale (FA) permanente et une cardiopathie.
Elle a dû être arrêtée avant son terme car elle a montré que ce traitement multiplie précocement et en moyenne par deux les principaux événements cardiovasculaires évalués.
Son résultat va à l’encontre d’une étude précédente, l’étude ATHENA, qui avait montré un bénéfice clinique de cette molécule chez des patients ayant une FA paroxystique, soit sans cardiopathie, soit avec une cardiopathie peu évoluée.

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L’étude ATLAS TIMI-51 est un essai contrôlé, randomisé, contre placebo, en double-aveugle et multicentrique ayant inclus 15 526 patients, dont le but est d’évaluer l’apport du rivaroxaban, un anti-Xa administré par voie orale, en complément du traitement conventionnel chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu.
Cette étude démontre une réduction significative du taux de MACE chez les patients recevant le rivaroxaban à la dose de 2,5 mg x 2/j ou de 5 mg x 2/j (2 groupes traités, un groupe placebo sans cross-over entre les groupes) en comparaison avec le groupe placebo au prix d’un surrisque hémorragique proportionnel à la posologie utilisée, sans augmentation significative du taux d’hémorragies fatales.
La place du rivaroxaban au sein de notre arsenal thérapeutique reste toutefois à préciser à l’heure du développement de nouveaux antiagrégants plaquettaires toujours plus puissants, associés eux aussi à un excès d’hémorragies.