Auteur Legoux P.

Service de Rhumatologie, Hôpital Ambroise-Paré, BOULOGNE-BILLANCOURT.

Divers
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La stimulation anabolique osseuse dite ostéogénique, due aux impacts mécaniques répétés, s’exerce avec une grande amplitude sur tous les compartiments osseux. Chez le sujet jeune, l’effet ostéogénique est prédominant sur le périoste lors de la pratique d’activités sportives à contraintes élevées comme les sauts. Par la suite, il est plus limité chez l’adulte, voire controversé à un âge avancé. Chez la personne âgée, une activité physique adaptée combinant des exercices à contrainte osseuse plus modérée et un travail de renforcement musculaire peut avoir un effet bénéfique au plan postural, et donc un rôle préventif non négligeable vis-à-vis des chutes.

Rhumatologie
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Le poids diagnostique des marqueurs biologiques dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) devient plus important depuis l’apparition des critères ACR/EULAR 2010, avec un total maximal de 4 points sur 10 si on les considère dans leur ensemble (tests sérologiques et marqueurs de l’inflammation), et sachant que le diagnostic de la maladie, fondé essentiellement sur la présence d’atteintes articulaires, est porté à partir de 6 points seulement. Le syndrome inflammatoire non spécifique, est présent dans 90 % des cas. Les anticorps anti-CCP (peptide cyclique citrulliné) ont une sensibilité équivalente à celle des facteurs rhumatoïdes (FR), leur spécificité apparaissant plus élevée au plan diagnostique. Quant aux aspects pronostiques, la positivité élevée des FR au début de la maladie apparaît comme un facteur péjoratif de celle-ci, de même que la présence d’anticorps anti-CCP qui favoriserait les destructions articulaires.
Le suivi biologique du patient atteint de PR est important pour déterminer l’activité de la maladie et reste indissociable de la surveillance clinique (synovites) et radiologique (érosions osseuses) dans une optique de prise en charge optimale.