Optimiser la prise en charge des syndromes coronariens aigus par la prescription de la réadaptation cardiaque

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La réadaptation cardiaque est définie comme “l’ensemble des interventions nécessaires pour assurer aux patients atteints de maladie coronaire les meilleures conditions physiques, psychologiques et sociales afin qu’ils puissent, par leurs propres moyens, assumer leur place dans la société et ralentir la progression de la maladie” (OMS, 1992). Cette définition met l’accent sur la globalité de la prise en charge du patient qui permet, grâce à un programme individualisé et pluridisciplinaire, de freiner la progression athéromateuse de la maladie tout en améliorant la condition physique, le bien-être psychologique et en préservant au mieux les conditions socio-économiques.

La réadaptation avait prouvé nettement son efficacité à la fin des années quatre-vingt, puisque l’on retrouvait une diminution d’environ 25 % de la mortalité cardiovasculaire (notamment par mort subite), associée à une diminution de la mortalité globale (méta-analyses d’Oldridge et O’Connor). Ces résultats sont-ils encore valides à l’heure du “tout-interventionnel”, alors que la prise en charge de plus en plus précoce des syndromes coronariens aigus et l’optimisation du traitement médical permettent d’en limiter les séquelles ? Il semble que oui, les données de méta-analyses récentes (tableau I) confirmant cette amélioration de la mortalité globale et d’origine cardiovasculaire pour tous les programmes lorsqu’ils incluent un reconditionnement à l’effort.

D’une façon générale, l’amélioration du taux de mortalité par maladie cardiovasculaire est imputable pour moitié à l’amélioration des traitements médicamenteux et au développement[...]

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À propos de l’auteur

Centre de Prévention et de Réadaptation Cardiovasculaires “Bois-Gibert”, BALLAN MIRE.