Traitement du diabète de type 2 : les choses peuvent-elles encore rester comme avant ?

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Une étude dénommée IRIS a démontré qu’un hypoglycémiant, la pioglitazone, réduisait significativement le risque d’infarctus du myocarde (IDM) et d’accident vasculaire cérébral (AVC) chez des patients ayant un antécédent d’AVC ou d’accident ischémique transitoire (AIT) et une résistance à l’insuline. Les résultats de cet essai thérapeutique contrôlé, conduit en double aveugle contre placebo, ont été publiés le 17 février 2016 dans le New England Journal of Medicine. Ils constituent une avancée majeure, car il s’agit de la première démonstration a priori valide de l’effet bénéfique sur le plan cardiovasculaire d’un traitement dont l’indication et le mode de développement étaient jusqu’à présent orientés sur la diminution de la glycémie chez les patients ayant un diabète de type 2.

Alors, l’histoire du traitement du diabète est-elle enfin écrite ? Ceux qui disaient “on le savait”, “je l’avais bien dit”, “c’était évident” peuvent-ils maintenant justifier leurs propos ? Ou bien plutôt, l’histoire du traitement du diabète vient-elle de progresser d’une nouvelle façon ? Et quelles en sont les implications intellectuelles et pratiques ? C’est à ces questions que ce billet se propose d’apporter quelques réponses.

On aurait pu le dire comme ça…

Ça y est, on vient enfin de démontrer que le fait de diminuer la glycémie avec un antidiabétique oral réduisait le risque d’IDM et d’AVC. C’est une première, mais elle confirme tout ce qui avait été jusqu’ici prédit, notamment sur le rôle nocif de l’hyperglycémie, sur la nécessité de fixer des cibles très basses de glycémie… En bref, “nous le savions, ça devait marcher”.

…mais[...]

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À propos de l’auteur

Clinique Villette, Dunkerque.