Douleur et thérapeutique : quoi de neuf ?

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Selon cette dépêche, “La direction générale de l’offre de soins (DGOS) affirme que le programme 2013-2017, intitulé ‘Améliorer la prise en charge des patients algiques dans le cadre d’un parcours de soins’, est toujours ‘en cours d’élaboration’. Il reposera sur trois axes, déclinés en ‘55 nouvelles priorités’, comme l’avait indiqué Marisol Touraine, en octobre 2012”. On ne parle pas du financement ou de l’absence de financement.

Qu’en aurait pensé, Madame de Sévigné, épistolière et rhumatisante ? Séjournant dans sa propriété des Rochers, près de Vitré en Bretagne, la marquise a commencé à souffrir d’une enflure des mains (mais aussi des genoux et des pieds), le 11 janvier 1676. L’évolution sera favorable au bout de 4 ans.

Claude Lambolley [1] s’est intéressé au rhumatisme de la marquise en étudiant les lettres de Madame de Sévigné et de son entourage (Monographie en 14 volumes !) ; après une analyse sémiologique minutieuse, l’auteur discute les différents diagnostics possibles (goutte, fibromyalgie, polyarthrite, poly­arthrose) et propose de retenir le diagnostic d’algodystrophie.

Qu’aurions-nous pu proposer à Marie de Rabutin-Chantal, en dehors des saignées ? Jeux de miroir, acupuncture, aspirine et paracétamol, ibuprofen, opium, optimisme, résilience, prise en charge psychologique ?

Jeux[...]

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À propos de l’auteur

Service de Rhumatologie, Pôle locomoteur, CHU et Université de Rennes 1, RENNES.